D’où vient la franc-maçonnerie ? Qui en a été à l’initiateur ? Quels sont ses symboles et que représente-t-elle à notre époque ? Pour répondre à ces interrogations, Glénat lance cet automne une ambitieuse série conceptuelle, sous la direction de l’incontournable Didier Convard. Les deux premiers tomes, ancrés comme il se doit entre Histoire, ésotérisme et intrigues romanesques, guident les profanes vers la découverte des origines séculaires de cette institution créée à la toute fin du XVIe siècle. Le principal objectif humaniste (remettre l’homme au centre de la société) guide de riches intrigues sans négliger les parts d’ombre associées aux francs-maçons : loges énigmatiques, culte du secret, adogmatisme, réseaux d’influences et internationalisme leurs valurent longtemps les foudres de l’Église, et aujourd’hui encore le fait d’être d’une cible toute désignée pour de nombreuses théories du complot… Une série bienvenue et d’ores et déjà indispensable pour comprendre les mythes et réalités de la maçonnerie, des origines à nos jours.
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Alain d’Orange : virtuose et populaire ! (Seconde et dernière partie)
Alain d’Orange est l’un des dessinateurs les plus impressionnants, par la qualité et la densité de son travail, qui ait collaboré aux magazines publiés par Fleurus : un virtuose du dessin au trait à la fois atypique et populaire (voir la première partie de ce « Coin du patrimoine » ici : Alain d’Orange : virtuose et populaire ! [Première partie]). Mais sa participation à l’éditeur catholique n’est peut-être que l’arbre qui cache la forêt…
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Zoom sur les meilleures ventes de bandes dessinées du 2 septembre 2020
Sitôt arrivé dans le « Top 20 GfK/Livres Hebdo », le 15e volume du manga « The Promised Neverland » T15 se permet de devancer « Les Aerostats » d’Amélie Nothomb pour prendre directement la tête du palmarès généraliste. Si aucun autre représentant du 9e art ne daigne participer à la bataille du classement tous genres confondus, ça recommence à se bousculer au portillon du « Top 20 BD » (hors mangas), qui recense la bagatelle de 6 nouveautés, à commencer par « Elfes » T27, qui déboule en 2e position.
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Lucas Harari ou le polar en noir et Rose…
Un jeune rêveur parisien caressant le souhait de devenir écrivain, des vacances imprévues au bord de la mer et à proximité de luxueuses villas, plusieurs cadavres retrouvés… Ces quelques éléments forment la toile de fond du nouvel album de Lucas Harari : auteur au style inspiré par la ligne claire, découvert en 2017 avec l’architectural « L’Aimant ». Le thriller lorgne volontiers ici vers la Nouvelle Vague et les ambiances hitchcockiennes : entre lignes épurées et ambiances hypnotiques, arriverez-vous à démêler l’écheveau ?
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Alain d’Orange : virtuose et populaire ! (Première partie)
Avec Noël Gloesner, « un maître » et ami dont il appréciait l’œuvre, Alain d’Orange est sans nul doute le dessinateur le plus impressionnant, par la qualité et la densité de son travail, qui ait collaboré aux magazines publiés par Fleurus : un virtuose du dessin au trait à la fois atypique et populaire.
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Dany et « Olivier Rameau » : son double, une intégrale et bientôt un treizième album ?
Nous avons profité de la parution en quatre volumes de l’intégrale des douze albums de la série « Olivier Rameau » aux éditions Kennes pour raviver les souvenirs de son dessinateur Dany. Il nous a livré quelques confidences sur les débuts de la série, son travail avec Greg et, en toute fin d’interview, la possibilité de lire une nouvelle aventure d’Olivier Rameau et de Colombe Tiredaile. À quand ce treizième album ?
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« Ghost Kid » : quand Tiburce Oger repasse à l’Ouest…
Avec Tiburce Oger, le soleil ne se couche jamais à l’Ouest du western crépusculaire. Cinq ans après « Buffalo Runner », l’auteur retourne à la fin du XIXe siècle pour raconter la fin de l’ère des cow-boys et des grandes transhumances. À l’heure du cheval de fer et des barbelés sur la prairie, Ambrosius Morgan, un vieux cow-boy du Montana, apprend incidemment qu’il est le père d’une jeune fille qui vient de disparaître en Arizona… Lancé entre neiges et déserts à la recherche des indices menant à Liza Jane Curtis, celui que l’on surnomme Old Spur semble être accompagné par le fantôme d’un jeune Apache. Hallucination ou réalité, sa folle quête s’affranchira-t-elle en définitive de toutes les frontières ?
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Truffaut, l’homme qui aimait les films…
Cinéaste majeur de la Nouvelle Vague, François Truffaut (1932–1984) aura marqué toute une génération, tant par son regard autobiographique sur le 7e art que par sa défense engagée de la « politique des auteurs ». Autant dire que la collection 9 ½ (dont le nom évoque à la fois l’un des plus grands films traitant du cinéma (« 8 ½ » de Federico Fellini) et le 9e art), débutée en avril 2019 avec « Sergio Leone » et « Lino Ventura », ne pouvait pas faire l’impasse sur l’ancien protégé d’Henri Langlois devenu le secrétaire d’André Bazin : l’histoire nostalgique d’un homme qui, des « Quatre Cents Coups » au « Dernier Métro » en passant par « Jules et Jim », aimait autant le cinéma français… que les femmes.
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Pierre Koernig : un OVNI chez Fleurus !
Bien qu’ayant rencontré à plusieurs reprises Pierre Koernig, l’homme demeure pour moi un mystère : un véritable OVNI sur la planète BD qui, pendant un quart de siècle, a bousculé les pages trop sages des magazines bien-pensants publiés par Fleurus. Retour sur un auteur insaisissable qui a disparu sans laisser d’adresse au beau milieu des années 1980.
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« Erik le Viking » : une humanité brute et sans compassion…
Un raid de Vikings s’abat sur un village saxon, et une effroyable tuerie commence. Mais Ingar-le-Cruel, qui commande la troupe, épargne un nouveau-né et l’emmène avec lui pour en faire son fils ; il le nomme Erik. Avec cette séquence, Don Lawrence (1) commence à dessiner « Karl the Viking » (projet, intitulé à l’origine « Swords of the Vikings ») : une bande dessinée touffue, publiée dans l’hebdomadaire britannique Lion du 29 octobre 1960 au 26 septembre 1964 – puis dans quelques rares annuals jusqu’en 1969 – et écrite par Ted Cowan (quelques spécialistes font aussi allusion à un certain Kenneth Henry Blumer), lequel laissera la place, vers la fin, à l’écrivain Michael Moorcock. D’une force et d’une sauvagerie rares, tissée de combats féroces et de traîtrises, elle est admirablement servie par un graphisme d’une élégance et d’une précision exceptionnelles, tout en hachures et en valeurs de gris à la mode anglaise.
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