Patrimoine

Dieter Lumpen » par Ruben Pellejero et Jorge Zentner

C’est chez Magic-Strip, en 1986, qu’on découvrait l’œuvre de deux auteurs (l’un, espagnol ; l’autre, argentin) et leurs récits en noir et blanc, sous le titre « Le Poignard d’Istanbul », premier titre de la collection « Cargo de nuit », 30 ans déjà, suivi d’autres histoires courtes et de trois longs-métrages à présent réunis dans une superbe intégrale.

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« Le Rire de Tintin »

Décidément sujet inépuisable, l’œuvre d’Hergé est une fois de plus décortiquée dans ce nouveau numéro hors-série coproduit par L’Express (Le Vif en Belgique) et Beaux Arts magazine. Cette fois-ci, ce sont « les secrets du génie comique d’Hergé » qui sont étudiés par une solide équipe de spécialistes qui, bien sûr, sont tous des inconditionnels du reporter du Petit Vingtième depuis qu’ils savent lire.

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Al Feldstein, le grand artiste des E.C. Comics et du magazine Mad vient de nous quitter à 88 ans…

Al Feldstein est né le 24 octobre 1925 à Brooklyn, New York. Enfant, il gagne plusieurs prix de dessin, ce qui le décide à s’orienter vers une carrière artistique et à prendre des cours à la High School of Music and Art de Manhattan. En 1940, il est engagé par le studio d’Eisner & Iger (voir : Will Eisner parle de Jack Kirby/). Pour 3 $ par semaine, le garçon de 15 ans y trace les cases, encre des planches, gomme les crayonnés, avant de rapidement réaliser les décors de « Sheena, Queen of the Jungle » (voir : Les auteurs de pin ups des comic books des années 30 jusqu’au comics code…).

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Grandes images : les 9 gouaches méconnues dues à la main d’Hergé

L’histoire de ces 9 grandes images fait partie intégrante de l’aventure des « Tintin » en couleurs. Elle raconte comment sont nées ces images qui nous imprègnent génération après génération, depuis 70 ans… Nous révélons ici que leur mise en couleur à l’aquarelle et à la gouache, par Hergé lui-même, eut bien plus d’importance à ses yeux que la réalisation des 9 dessins correspondants à l’encre de Chine. Nous dévoilons ainsi l’importance de ces chefs-d’œuvre en couleurs, dont la valeur historique et artistique devrait dépasser, à terme, celle des encres de Chine, dans la lignée des premières gouaches de couverture « Tintin » des années 1930…

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Le Vécu des « Chemins de Malefosse »…

Les éditions Glénat sont en train de rééditer, sous forme d’intégrales, l’un des fleurons de leurs nombreuses séries historiques : « Les Chemins de Malefosse » de François Dermaut (aux dessins) et Daniel Bardet (pour le scénario), bande dessinée créée en octobre 1982 dans le n° 54 du mensuel Circus, avant qu’elle devienne l’un des piliers du magazine Vécu qui apparaîtra quatre ans plus tard. Deux gros opus, reprenant les huit premiers albums publiés chez Glénat entre mai 1983 et juin 1995, sont déjà parus : avec un format légèrement plus grand que la parution originale mettant en valeur les planches de Dermaut, mais hélas sans dossier de présentation ou dessins supplémentaires pour satisfaire les passionnés ou les curieux. Nous allons donc essayer de pallier à ce manque en resituant, d’abord, la série dans son contexte éditorial et en nous appuyant sur une interview de Daniel Bardet (1), avant de nous attarder sur la carrière de François Dermaut dans un prochain « Coin du patrimoine ».

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Le nostalgique grenier de « Sylvain et Sylvette »…

C’est dans le n° 9 de Cœurs vaillants/Âmes vaillantes datés du 31 août 1940 — les deux journaux des éditions de Fleurus (repliées à Clermont-Ferrand) étaient alors réunis en un seul, en ces temps de guerre où le papier était rare — que Sylvain et sa sœur Sylvette voient le jour. Maurice Cuvillier, habitué des publications de l’éditeur catholique avant-guerre, mais aussi des magazines des éditions de Montsouris (Lisette et Pierrot), campe les deux jeunes campagnards dont les aventures champêtres se poursuivent toujours. Partis pour cueillir des champignons dans la forêt, ils ne la quitteront plus, trop occupés à combattre les compères : un renard, un sanglier, un ours et un loup, plus bêtes que méchants. Bien que de nombreux albums leur aient été consacrés, leurs premières aventures demeuraient inédites sous cette forme : les éditions du Triomphe viennent de combler ce manque…

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« La Malédiction des sept boules vertes T1 : Le Voyageur imprudent » par Laurent Parcelier

La série de Laurent Parcelier, publiée chez Casterman à partir de 1988, était devenue introuvable, bien que très présente dans la mémoire de nombreux lecteurs, tel un délicieux morceau de madeleine.
Les éditions Paquet ont eu la bonne idée d’entreprendre, à partir de mars 2014, la réédition des cinq albums de « La Malédiction des sept boules vertes », en commençant par « Le Voyageur imprudent », album qui n’a de commun que le titre avec le célèbre roman de science-fiction de René Barjavel, publié en 1943.
L’on pourrait même parler ici de renaissance plus que de réédition puisque Samuel Espié a travaillé sur une nouvelle mise en couleurs, rafraîchissant ainsi une histoire au charme désuet, portée par une ligne claire élégante.

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Pif le chien : histoire d’une tragédie éditoriale

Dès les années cinquante, « Pif le chien », né du crayon de l’Espagnol José Cabrero Arnal est une vedette auprès des lecteurs de la presse communiste, avant de devenir une star après l’arrivée du magazine Pif-Gadget. Comment un héros aussi populaire auprès de millions de lecteurs de tous âges a-t-il pu disparaître brusquement du monde d’une bande dessinée alors plus conquérante que jamais ? C’est ce massacre éditorial que nous allons essayer de vous conter.

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BD Must : le must de la BD classique belge !

Si l’on vous parle souvent des éditions BD Must, c’est qu’elles le valent bien ! En effet, cette petite structure bruxelloise redouble d’efforts pour rééditer des petits joyaux parus autrefois dans l’hebdomadaire Tintin et aujourd’hui dédaignés par l’éditeur historique du journal des jeunes de 7 à 77 ans – alors qu’ils sont pourtant signés Bob De Moor, François Craenhals, Fred et Liliane Funcken ou Raymond Reding – (1) et pour traduire les meilleurs représentants de la bande dessinée flamande (2). Leur dernier coup de maître, remettre à la disposition des nouvelles générations l’intégralité de l’un des plus beaux récits maritimes signé du plus célèbre des assistants d’Hergé : « Cori le moussaillon ».

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Le rôle de Jean-Michel Charlier dans les premiers numéros de Pilote

L’histoire est connue : après avoir tenté de constituer une sorte de syndicat des auteurs de bandes dessinées en 1956, René Goscinny, Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier sont mis à l’index à la Word Press (appellation désormais effective de la World’s Publicity Press, depuis 1955) et, donc, aux éditions Dupuis ; ils créent alors une structure scindée en deux agences (ÉdiFrance pour la publicité et ÉdiPresse pour le rédactionnel ou la fourniture des journaux) et sont contactés, en 1959, pour créer le journal Pilote. Dès le premier numéro de ce nouvel hebdomadaire, Jean-Michel Charlier scénarise trois séries qui deviendront plus célèbres les unes que les autres : les aventures des pilotes Tanguy et Laverdure (1), du pirate Barbe-Rouge et du randonneur Jacques Le Gall. En revanche, ce qui est moins connu, c’est qu’il va écrire, de façon complètement anonyme, des histoires complètes instructives en deux pages avec le texte sous les images, concocter divers textes instructifs et, ensuite, superviser les diverses rubriques rédactionnelles : les reportages, les jeux et le fameux « Pilotorama ».

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