Dans une petite ville de province, un garçon timide se rapproche d’une jeune fille déjà amie avec un camarade de classe. Mais l’histoire de ce trio pré-adolescent, à la « Jules et Jim », dépasse la simple romance de jeunesse, car l’un des enfants, gravement malade, ne rêve que d’espace et de faire un tour dans les étoiles. C’est le début, sans mièvrerie aucune, d’une belle histoire, d’amitié, de résilience et de dépassement de soi.
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Disparition de Claude Dubois : Sylvain et Sylvette perdent l’un de leurs pères adoptifs !
Pierre Tranchand nous apprend le décès du dessinateur Claude Dubois, qui a eu lieu le 21 décembre dernier. Pendant près de 30 ans, Claude Dubois a animé les aventures de Sylvain et Sylvette dans Fripounet et Marisette,mais aussi celles de Perlin et Pinpin dans le journal éponyme. La signature de ce discret successeur de Maurice Cuvillier — le créateur des personnages — a fait rêver plusieurs générations de jeunes lecteurs catholiques, mais pas seulement.
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Maurice Tillieux nous fait un Signe : quel Ange !
Cela est bien parti pour devenir une tradition : faisant régulièrement partie des toutes dernières parutions des fêtes de Noël et du Nouvel An, l’ultime album de l’année à être chroniqué sur BDzoom.com est, une fois de plus, l’une des pépites patrimoniales des éditions de l’Élan ! (1) Cela fait tout juste 20 ans que cette structure se consacre particulièrement à la mise en avant de l’œuvre de l’immense Maurice Tillieux : un artiste emblématique du journal Spirou — pour son enquêteur Gil Jourdan —, mais aussi des Héroïc-Albums avec le détective Félix, présent dans 67 histoires de 12 ou 13 planches (entre 1949 et 1956). Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce personnage a connu une seconde vie sous le patronyme d’Ange Signe, dans divers autres magazines, entre 1958 et 1966 : voilà donc de quoi faire saliver les collectionneurs !
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François Corteggiani : passion bande dessinée ! (seconde partie)
Le décès brutal de François Corteggiani le 21 septembre dernier — le jour anniversaire de ses 69 ans — a secoué le monde de la bande dessinée (1). Passionné depuis toujours par le média, ce fort en gueule au cœur de midinette — et 115 kilos pour 1,94 mètre ! — s’est illustré dans tous les domaines, avec toujours la même ambition : divertir sans ennuyer ses lecteurs. Avec sa disparition, la bande dessinée classique perd l’un de ses plus solidesdéfenseurs. Voici la conclusion de ce dossier sur sa carrière éclectique exemplaire, qui s’étend sur un demi-siècle ; pour lire la première partie, cliquez ici Passion bande dessinée : hommage à François Corteggiani ! (première partie).
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Passion bande dessinée : hommage à François Corteggiani ! (première partie)
Le décès brutal de François Corteggiani le 21 septembre dernier — le jour anniversaire de ses 69 ans — a secoué le monde de la bande dessinée (1). Passionné depuis toujours par le média, ce fort en gueule au cœur de midinette — et 115 kilos pour 1,94 mètre ! — s’est illustré dans tous les domaines, avec toujours la même ambition : divertir sans ennuyer ses lecteurs. Avec sa disparition, la bande dessinée classique perd l’un de ses plus solides défenseurs. Retour sur une carrière éclectique exemplaire, qui s’étend sur un demi-siècle.
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« Jacky et Célestin » : et Pop’s devint François Walthéry !
Avant de lancer « Natacha », création personnelle et objet de fantasmes érotiques pour plusieurs générations d’adolescents, François Walthéry a appris les gammes de son métier de dessinateur auprès du grand Peyo. Tout en se frottant aux « Schtroumpfs », puis plus tard à « Benoît Brisefer », il a animé deux personnages sympathiques, eux aussi nés de l’imagination de Peyo : « Jacky et Célestin », dont l’intégralité des pages est de nouveau disponible, réunie par les éditions du Tiroir dans un bel album richement illustré.
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« Rubrique-à-brac », sur l’échelle de l’humour : une analyse de planche…
Une analyse de planche en décembre ? Oui, mais sur quel sujet ? Autant choisir un classique, un indémodable, un titre au firmament de la création (nous avons hésité à écrire ce mot avec un C majuscule)… Bref, un chef-d’œuvre intemporel (rien de moins), envié, salué, primé, encensé, déifié (ou presque), pour ne pas dire adulé. Et forcément, nous avons songé très logiquement à… (roulements de tambours, confettis et tapis rouge) : Gotlib ! Plus précisément, c’est avec un peu de « R.A.B. », pardon, de « Rubrique-à-brac » que nous analyserons l’une des drôles de planches du professeur Burp (re-pardon) : et si vous n’avez rien compris à cette introduction, c’est sans doute parce que vous n’avez pas eu la chance de recevoir une pomme sur la tête. Que cela ne vous excuse surtout pas de lire l’intégralité de ce qui suit…
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Milo Manara : né un crayon à la main !
Tout au long de cette autobiographie chaleureuse, le dessinateur italien se dévoile avec une simplicité et une sincérité qui n’appartiennent qu’aux modestes, mais qui connaissent leur valeur. On y croise le meilleur de la bande dessinée italienne, à commencer par Hugo Pratt — son ami et son « Maestro » — : ainsi que tant d’autres personnalités qui ont croisé sa route d’éternel nomade aux quatre coins du globe. Un ouvrage émouvant et passionnant, indispensable complément à la luxueuse monographie « Sublimer le réel » (publiée en 2019 aux éditions Glénat), qui évoque par l’image toutes les facettes de son œuvre.
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« Les Tuniques bleues » — « Lucky Luke » : deux hors-séries au parfum de western !
Très nombreux à une époque pas si lointaine, les numéros hors-séries consacrés aux héros populaires de la BD se font plus rares depuis quelque temps. Histoire de nous contredire, deux nouveautés arrivent groupées chez les marchands de journaux, avec le western pour thème commun. L’occasion de chevaucher agréablement en compagnie de deux œuvres incontournables du genre : « Lucky Luke » et « Les Tuniques bleues ».
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Hommage à la Série bleue des « Bob et Bobette » de Vandersteen !
Le dessinateur Dirk Stallaert s’est à nouveau attelé à une aventure de Bob et Bobette [Suske en Wiske en flamand], avec la complicité de Ronald Grossey pour le scénario : les amateurs vont donc pouvoir se ruer sur ce bel album que l’on trouve, hélas !, assez difficilement en France. Il s’agit d’une histoire hommage à ce que l’on appelle la Série bleue, laquelle regroupe les huit récits que Willy Vandersteen, le créateur de ces très célèbres personnages en Belgique, a concoctés spécialement pour l’hebdomadaire Tintin entre 1948 et 1959. En conséquence, ces derniers n’ont pas été initialement inclus dans la collection régulière, mais ont d’abord été commercialisés sous une couverture bleue (d’où le nom de Série bleue).
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L’Âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 1) : huit grandes images de guerre…
Il peut paraître surprenant que le premier chapitre d’une série d’articles sur l’âge d’or des éditions en couleurs traite de huit albums noir & blanc de « Tintin » parus en 1942. Pourtant, en découvrant la genèse de ces « grandes images », vous allez comprendre à quel point ce travail d’Hergé s’inscrit dans la période de refonte des éditions en couleurs. Et puis, ces huit albums ont donné naissance aux couvertures mythiques des albums en couleurs, considérés comme des chefs-d’œuvre de l’art Hergéen (voir l’article Grandes images : les neuf gouaches méconnues dues à la main d’Hergé). Enfin, cette phase créative de Hergé est indissociable de la conception du premier album en couleur, « L’Étoile mystérieuse » (voir l’article L’âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 2) : « L’Étoile mystérieuse »…).
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