Patrimoine

Arale et Son Goku sont orphelins : Akira Toriyama nous a quittés !

Stupeur dans le monde du manga, le génial créateur de « Dragon Ball » est décédé le 1ᵉʳ mars 2024, à la suite d’un hématome sous-dural aigu, sûrement dû à un choc crânien. Né à Nagoya, en 1955, il n’avait que 68 ans. En plus de sa saga légendaire où l’on suit l’évolution du prodige des arts martiaux Son Goku, on lui doit également de nombreux autres succès comme « Dr Slump » ou le jeu « Dragon Quest ».

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« Yellow Bird » : le retour de l’éternel Aigle de la nuit…

Créé en septembre 1948 par Giovanni Luigi Bonelli et Galep (Aurelio Galleppini) — voir « Tex » —, le personnage de Tex Willer connaît en Italie un succès populaire considérable, lequel se poursuit toujours : des centaines d’épisodes, plus de 100 000 pages publiées, des dizaines de scénaristes et de dessinateurs ! Il est, depuis 2015, le héros d’une série d’albums cartonnés en couleurs. Cette rareté, en Italie, est judicieusement traduite en France, entre autres,par les excellentes éditions Fordis.

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Enric Badía Romero : disparition d’une légende ibérique…

Auteur espagnol de bande dessinée réaliste spécialisé dans les BD de genre, Enric (Enrique) Badía Romero — qui, la plupart du temps, signe simplement Badía, puis Romero —, né le 24 avril 1930 à Barcelone, est décédé le 15 février 2024 dans cette même ville. Il a aussi beaucoup travaillé pour les marchés britanniques et français, étant principalement connu dans nos contrées pour ses contributions aux séries « Modesty Blaise » et « Axa » ; ainsi que pour avoir mis en images une trentaine d’épisodes de « Rahan » dans Pif-Gadget entre 1976 et 1983, à une période où l’illustrateur d’origine (André Chéret) était en conflit avec les éditions Vaillant.

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Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (seconde partie)

Suite et fin du dossier consacré au Brestois Rémy Bourlès qui abandonna le dessin de mode, où il excellait, pour la bande dessinée. Dans un premier temps, uniquement pour survivre sous l’Occupation, ensuite par passion. Ceci malgré un rythme infernal de travail, souvent peu compatible avec le désir de bien faire. Injustement oublié, comme bien d’autres créateurs de sa génération, Rémy Bourlès méritait bien ce nouveau chapitre de notre rubrique « Patrimoine ». Pour consulter la première partie, cliquez ici : Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (première partie).

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« Strangers » célèbre ses 20 ans !

Si on vous posait la question « Quelle est la BD française qui comprend plus de 60 albums, traduite aux États-Unis, et qui célèbre cette année ses 20 ans d’existence ? », il y a de fortes chances pour — qu’après avoir éliminé nos « Astérix » ou « Lucky Luke » —, vous déclariez forfait. La réponse n’est, en effet, pas évidente, car sortant totalement des sempiternels sentiers battus. Il s’agit de « Strangers » (créée par le scénariste Jean-Marc Lofficier), et gageons que de vous avoir donné cette réponse ne doit pas vous en dire beaucoup plus sur le sujet, vu la relative confidentialité de cette série… alors que le cinquième album de la saison 6 vient de sortir chez Hexagon Comics !

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Bananas n° 16 : un plongeon audacieux dans l’histoire de la bande dessinée !

Pour son unique livraison annuelle, la revue d’Évariste Blanchet ne manque pas d’audace, en proposant un voyage passionnant dans le passé de la bande dessinée. Audace, avec en couverture un portrait pleine page de la dessinatrice Janine Lay, dont nous étions sans nouvelle depuis près de cinq décennies. Et ce n’est qu’une partie de ce numéro, non pas seulement nostalgique, mais aussi riche en découvertes…

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Une étude approfondie sur les BD pour adultes de Losfeld : « Barbarella », « Jodelle », « Epoxy » et autres « Lone Sloane » ou « Saga de Xam » !

Entre 1964 et 1973, dans sa maison d’édition Le Terrain vague, Éric Losfeld a développé une collection de livres de bandes dessinées pour adultes : une démarche plus que singulière, à une époque où cette forme d’expression paraissait principalement dans des magazines et s’adressait majoritairement à un public jeunesse. Inauguré par « Barbarella » de Jean-Claude Forest (un ouvrage très vite interdit à l’affichage, la publicité et la vente aux mineurs, avant que son contenu devienne un film mythique avec Jane Fonda), cet espace éditorial d’un genre nouveau comptera 19 titres qui ont participé à l’éclosion d’une bande dessinée différente : c’est ce que démontrent parfaitement les recherches fouillées de Benoît Preteseille.

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Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (première partie)

C’est à l’âge de 35 ans que le Brestois Rémy Bourlès abandonne le dessin de mode, où il excelle, pour la bande dessinée. Dans un premier temps, uniquement pour survivre sous l’Occupation, ensuite par passion. Ceci malgré un rythme infernal de travail, souvent peu compatible avec le désir de bien faire. Injustement oublié, comme bien d’autres créateurs de sa génération, Rémy Bourlès méritait bien ce nouveau chapitre de notre rubrique « Patrimoine ».

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Alfredo Castelli : disparition d’une légende des fumetti…

Le 7 février dernier, Aldredo Castelli s’est éteint à Milan, à l’âge de 76 ans. Depuis 1965, son nom est lié à l’histoire des fumetti : les bandes dessinées italiennes. Tour à tour fanzineux, éditeur, créateur de journaux, rédacteur en chef, dessinateur et surtout scénariste, il vouait une passion sans faille à la bande dessinée. Érudit respecté en Italie, il était l’auteur d’articles et d’ouvrages dédiés au 9e art et journaliste professionnel depuis 1974.

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L’âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 4) : « L’Île noire »…

Quelle est la première et la plus accessible pièce d’une collection « Tintin » ? Bien souvent, un album de « L’Île noire », dans sa version initiale en couleurs, avant sa refonte de 1966. Mais, si on remonte aux deux premières éditions en couleurs à dos blanc, on touche à une partie beaucoup plus difficile. Notamment, l’édition originale d’août 1943 est réputée la plus rare des éditions en couleurs à dos blanc, avec celle du « Crabe aux pinces d’or », peut-être surtout parce qu’il n’y eut que deux éditions de « L’Île noire » pendant la guerre, du fait de la censure exercée par l’occupant.

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