À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
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Tintin voyage…
Une fois de plus, Tintin est l’hôte d’un hors série thématique, comme il y en a déjà beaucoup qui envahissent les bibliothèques des fans du héros d’Hergé. Pourquoi s’en priver, puisque ça marche ? C’est le magazine Géo qui propose cette nouvelle livraison : un ouvrage cartonné de 132 pages en couleurs, dont le thème est « Les Arts et les civilisations vus par le héros d’Hergé ». Rien que ça !
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Michel Pierret : les années Spirou…
Avec la parution des intégrales de « Terran Stone » et de « Ceux du Khandôr », les microéditions Plotch Splaf achèvent la résurrection des œuvres de jeunesse estampillées « science-fiction de Michel Pierret : publication qui avait précédemment commencé avec les quatre intégrales de « Papilio ».
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Le retour du chevalier…
C’est seulement six mois après la publication du premier épisode, « Le Chevalier sans nom », que Salvatore Biddau, animateur de Fordis Patrimoine (petite structure éditoriale qui poursuit la collection Jean-Michel Charlier présente), propose le second volume des aventures de Thierry le chevalier. Avec cette création publiée dès 1957 dans les pages de l’hebdomadaire Spirou, Jean-Michel Charlier renoue avec le Moyen Âge, époque qu’il avait abordée dans un registre humoristique avec sa reprise de « Belloy » pour Albert Uderzo…
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Zidrou et Van Liemt relèvent le gant !
Né timidement dans les pages de l’hebdomadaire Tintin en 1955, à l’occasion d’une histoire complète, Ric Hochet est devenu le héros phare de l’hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans, puis des éditions du Lombard ans qui ont publié 78 albums parus de 1963 à 2010. Tibet disparu en 2010, André-Paul Duchateau nonagénaire, on pouvait raisonnablement penser que le journaliste détective vivait désormais une retraite heureuse et méritée.
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Les premières BD érotiques de Milo Manara…
Depuis le rachat du fond bandes dessinées d’Albin Michel, les éditions Glénat ont réédité, d’abord sous le label Drugstore, puis sous leur propre marque, les albums de l’Italien Milo Manara parus en langue française, remaquettés de façon aussi sobre qu’efficace. Après avoir proposé des compilations de plusieurs histoires courtes érotiques peu connues, le maître transalpin publie, aujourd’hui, le premier volet d’un diptyque historique qu’il consacre à la vie sulfureuse du célèbre peintre italien Le Caravage, un ouvrage dédié à la création artistique… Mais aussi à la beauté des femmes ! L’occasion, pour nous, de remonter de nos archives l’article que nous avions consacré aux débuts de la carrière prestigieuse du créateur de « Giuseppe Bergman » et de bien d’autres personnages oniriques…
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Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (quatrième et dernière partie)
Voici la suite du conséquent dossier de Michel Denni (le « D » du « BDM ») déjà publié en 2002 dans les n° 96 et 97 du Collectionneur de bandes dessinées, mais il est ici légèrement réactualisé et, surtout, largement plus illustré : ceci afin que vous puissiez vous rendre compte des pages proposées alors aux jeunes filles des années cinquante et soixante. Dans ce dernier volet, l’homme-orchestre de ce mythique magazine qu’était Marijac a été écarté et le magazine Mireille, désormais édité par Cino Del Duca, va disparaître dans l’indifférence générale.
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Une formidable réédition qui nous la met bien « Rose profond » !
Apparue en 1988 dans les pages du mensuel L’Écho des savanes qui appartenait alors aux éditions Albin Michel (avec l’inspiré Hervé Desinge officiant en tant que rédacteur en chef), « Rose profond », à la fois parodie des dessins animés à la Mickey et mise en abyme des héros classiques de la bande dessinée, vient d’être magnifiquement rééditée au sein du catalogue de Casterman, sous l’impulsion du responsable éditorial Martin Zeller.
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Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (troisième partie)
Après une petite pause d’une semaine, voici la suite du conséquent dossier de Michel Denni (le « D » du « BDM »). Cet article avait déjà été publié en 2002 dans les n° 96 et 97 du Collectionneur de bandes dessinées, mais il est ici légèrement réactualisé et, surtout, largement plus illustré : ceci afin que vous puissiez vous rendre compte des pages proposées alors aux jeunes filles des années cinquante et soixante par l’équipe de dessinateurs virtuoses dirigée par l’homme-orchestre de ce mythique magazine qu’était Marijac : éditeur et rédacteur en chef, il était aussi, tour à tour, scénariste, journaliste, traducteur et dessinateur.
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Tintin en Roumanie ?
L’actualité a été une source d’inspiration constante pour Hergé, sous tous ses aspects. L’actualité politique (devenue de l’histoire), dans « Tintin », a particulièrement sollicité l’intérêt des exégètes. Elle se présente pratiquement telle quelle dans « Le Lotus bleu » qui stigmatise l’impérialisme du Japon envahissant la Chine à la suite d’un faux attentat ferroviaire. Elle apparaît en filigrane dans « L’Étoile mystérieuse », les deux histoires ayant pour cadre l’Amérique du Sud (« L’Oreille cassée » et « Tintin et les Picaros »), celles qui opposent la Syldavie et la Bordurie (« Le Sceptre d’Ottokar » et « L’Affaire Tournesol ») et celles qui se déroulent en Arabie (« Tintin au pays de l’or noir » et « Coke en Stock »). Mais n’étant pas l’essentiel de l’œuvre d’Hergé, elle peut donner lieu à des interprétations qui pèchent par leur prétention à l’explication exhaustive. Le cas de la Syldavie est particulièrement symptomatique de cette dérive…
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Mireille, un hebdomadaire pour le lectorat juvénile féminin… (deuxième partie)
Suite du conséquent dossier de Michel Denni (le « D » du « BDM »), déjà publié en 2002 dans les n° 96 et 97 du Collectionneur de bandes dessinées, mais ici légèrement réactualisé et, surtout, largement plus illustré : ceci afin que vous puissiez vous rendre compte des pages proposées alors aux jeunes filles des années cinquante et soixante par l’équipe de dessinateurs virtuoses dirigée par l’homme-orchestre de ce mythique magazine qu’était Marijac : éditeur et rédacteur en chef, il était aussi, tour à tour, scénariste, journaliste, traducteur et dessinateur.
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