Avec la complicité habituelle de Doug Headline (le fils du célèbre écrivain), le Grand Prix d’Angoulême en 1990 s’est attaqué avec brio à une nouvelle mise en images d’un roman noir de la figure tutélaire du polar francophone : Jean-Patrick Manchette. Il s’agit, après « Morgue pleine » (déjà adapté en BD par les mêmes auteurs), de la seconde — et donc dernière ! — enquête du détective privé Eugène Tarpon. Elle est parue en 1976 dans la collection Super Noire des éditions Gallimard et elle fut tournée pour le cinéma sous le titre « Pour la peau d’un flic » par et avec Alain Delon, en 1981. Drôle et efficace, « Que d’os ! » imbrique de patibulaires personnages hors normes dans des situations plus qu’improbables.
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Spirou et Fantasio en live !
Bien des années après leur grand rival Tintin, Spirou et Fantasio vont eux aussi connaître les joies du 7e art.
« Les Aventures de Spirou et Fantasio » seront tournées par Alexandre Coffre, du 16 janvier au 27 mars prochains, en France et au Maroc, sur un scénario original de Juliette Salès et Fabien Suarez qui conduira les deux héros (et, ne l’oublions pas, Spip), en France et en Afrique.
Groom dans un palace, Spirou (Thomas Solivarès) rencontre Fantasio (Alex Lutz), journaliste à la recherche de scoops. Sur les traces des malfaiteurs — aux ordres du sinistre Zorglub (Ramzy Bedia) — qui ont enlevé le comte de Champignac (Christian Clavier), les deux héros, accompagnés par la jolie Séccotine (Géraldine Natache), vivront des aventures aussi drôles qu’exotiques.
Christian Clavier dans le rôle du comte de Champignac.
Produit par Fidélité et Métropolitan Films, ce long métrage sortira sur les écrans le 20 juin 2018. À la vue des premières photos, on ne peut qu’être impatients, tant les comédiens semblent proches des héros de papier.
En attendant cet événement, on pourra savourer le film du « Petit Spirou » (avec Pierre Richard dans le rôle du grand-père), réalisé par Nicolas Bary. Tourné en région parisienne dans une école désaffectée du Raincy, ce film sortira en octobre prochain.
Plus que jamais Septième et Neuvième art vivent de belles histoires communes.
Henri FILIPPINI
No comment. ^^
Encore un bon gros navet en perspective…
PFfffffffffffffffff ! J’avais dit qu’il fallait le faire en CGI animé comme Tintin ! Dupuis aurait dû confier tout ça à Europa Corp … à SGK / Dreamworks Spielberg !