C’est avec exigence qu’Emmanuel Moynot construit, depuis une quarantaine d’années, une riche carrière où se côtoient des albums classiques (sa reprise de « Nestor Burma », par exemple) et des one-shots aux motivations plus ambitieuses, tel le présent album. Un polar noir et cynique où il établit avec force détails le parallélisme entre le quotidien des babouins africains et le comportement parfois violent de certains individus de notre monde contemporain.
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Cependant, à cette même époque, Franz ne va pas se limiter à Tintin puisque, au début des années soixante-dix, il enchaîne les travaux à une cadence frénétique ! Pour Le Soir Jeunesse (dirigé par Henri Desclez), le supplément du jeudi …
Cependant, à cette même époque, Franz ne va pas se limiter à Tintin puisque, au début des années soixante-dix, il enchaîne les travaux à une cadence frénétique !
Pour Le Soir Jeunesse (dirigé par Henri Desclez), le supplément du jeudi du quotidien belge Le Soir, il va dessiner les six planches de « La Longue chasse de Panawe du clan des Mandans » (un récit historique sur les Indiens, en 1970),
les vingt-cinq planches de « La Nuit des gargouilles » (une histoire fantastique scénarisée par Vicq, en 1971)
et deux aventures de quarante-quatre planches mettant en scène le jockey « Christopher » (des scénarios d’Yves Duval, publiés entre 1972 et 1974, qui lui permettent d’aborder un domaine qui lui tient à cœur et dont le premier sera repris en album aux éditions Rossel, en 1973),
ainsi qu’une vingtaine de bandes du strip quotidien « Hugo des ombres » (scénarios d’André-Paul Duchâteau), en 1974 : des récits qui seront repris, pour la plupart, dans le mensuel Samedi Jeunesse !
Franz participe aussi au Pilote belge, pendant une période où Dargaud s’était associé aux éditions Rossel, le groupe de presse publiant Le Soir : ce qui explique que cette version du « journal qui s’amuse à réfléchir » avait aussi Henri Desclez comme éditeur en chef. Comme la fonction de ce dernier consistait surtout à proposer des pages d’actualités plus axées sur celles de ce pays, Franz en dessina douze (pour dix histoires différentes), en 1972 :
« Avant, il y avait des supports comme Tintin, Spirou ou Pilote qui pouvaient se permettre de balancer trois-quatre pages d’un débutant, sans gros risque. Maintenant, lancer quelqu’un représente une commande de quarante-six planches. Compte tenu du prix des planches, des films, de l’imprimerie…, c’est vraiment lui donner un chèque en blanc. Je suis parfois bouleversé, surpris, en colère, à cause des merdes que les éditeurs prennent alors qu’ils refusent des gens de qualité. La politique éditoriale est menée par des financiers et non pas par des gens du métier. » (interview de Franz dans le fanzine Tout Bulle or not to Bulle n°4 du printemps 1997).
Enfin, il va travailler pour le Studio Desclez sur une commande urgente des éditions Fleuve Noir qui l’oblige à travailler jour et nuit et à aller trop vite sur la plupart de ses planches : l’adaptation des enquêtes humoristiques de « San-Antonio » (voir le détail de l’affaire dans « Le Coin du patrimoine » consacré à ce personnage de romans créé par Frédéric Dard : http://bdzoom.com/5974/patrimoine/le-coin-du-patrimoine-bd-«-san-antonio-»-en-bandes-dessinees/ :
« Desclez, si je le chope, je lui punaise la gueule contre le mur ; et pour le décoller, il faudra un « meilleur ouvrier de France » ! On adaptait « San Antonio » en BD mais c’était une catastrophe. Une fois, on en a réalisé un en huit jours. C’était notre voisin le pompiste qui gommait les pages. Je dessinais pendant qu’un autre encrait à l’envers. Pour le dernier, ils ont fait des photocopies des têtes et des corps pour en faire d’autres. Là, j’ai arrêté les frais. On n’a jamais été payé pour ce boulot… On m’a pris pour un zozo parce que je bâclais mon travail. Mais comment voulez-vous ne pas bâcler quand on vient te prendre tes biens. J’ai perdu ma maison et mes chevaux dans l’affaire. Cela aurait pu être de très bons bouquins en y passant plus de temps. Il s’agissait uniquement d’une histoire de fric, pour eux. » (interview de Franz dans le fanzine Tout Bulle or not to Bulle n°4 du printemps 1997).
Henri Desclez était donc devenu son principal employeur, même s’il avait, avec ce dernier, des rapports assez conflictuels. Or, à la même époque, alors que Franz est maintenant âgé de trente-cinq ans, Desclez entre au conseil de rédaction du Lombard, à la fin de l’été 1974. En octobre, il est nommé rédacteur en chef de Tintin pour remplacer Greg qui a accepté de devenir directeur littéraire aux éditions Dargaud. Henri Desclez, qui va bientôt s’installer au Québec, ne restera qu’un an en poste mais il va mettre en avant une grande partie de l’équipe qui travaillait déjà pour lui au Soir Jeunesse ou à Pilote : Christian Denayer, Cosey, Griffo, Daniel Hulet, Bédu, Benn et surtout Franz, lequel va, alors, devenir l’un des dessinateurs réalistes emblématiques de l’hebdomadaire !
Outre le fait de ressusciter « Jugurtha », il y dessine quelques récits complets pour les trimestriels Tintin Sélection et Super Tintin(1) où il rôde son art de la narration ; puis, successivement, ce sera « Mandrin » (des récits imaginés par Vicq et publiés en 1975),
« Hypérion » (en compagnie d’André-Paul Duchâteau, en 1979) et les cinq ultimes pages de « Jason Drum » (toujours en 1979, aux n°206 et 207 du 17 et du 24 août) destinées à clore ce récit de science-fiction que l’Américain Gil Kane avait interrompu au bout de quinze pages.
Ceci en attendant « Lester Cockney », la première série qu’il crée, l’année suivante, en tant que seul scénariste et dessinateur : « J’ai plus de plaisir à travailler sur « Lester Cockney », mais « Jugurtha » ne m’ennuie pas… Si j’avais pu faire de « Jugurtha » ce que je voulais, je crois que je l’aurais tiré du côté de l’heroic-fantasy. J’en aurais fait un personnage à mi-chemin entre Conan et Mad Max. J’aurais poussé l’invention plus loin dans les décors et les costumes…J’ai essayé autrefois de proposer des idées à Vernal, et ça n’a rien donné. Donc, je m’abstiens, désormais, d’intervenir dans les scénarios des autres. » (interview de Franz par Thierry Groensteen dans Les Cahiers de la Bande dessinée n°64 de juillet-août 1985).
Si les aventures du sympathique voleur de grand chemin qu’était « Mandrin » s’inspirent, plus ou moins, de la légende historique (deux épisodes de seize petites pages sont publiés dans le pocket Tintin Sélection et trois autres, de six planches chacun, dans l’hebdomadaire, entre mars et décembre 1975 ; ceci avant d’être repris, à l’exception du dernier publié dans Tintin Sélection, dans un album noir et blanc édité par Bédescope, en 1980), celle d’« Hypérion » est une totale fiction.
Avec l’arrivée d’André-Paul Duchâteau à la tête de la rédaction de Tintin, Franz pense pouvoir proposer quelque chose de plus personnel : un personnage évoluant dans un univers post-cataclysmique peuplé de hordes barbares : Hypérion. Le nouveau rédacteur en chef sera tellement séduit qu’il en écrira lui-même le scénario et les quarante-six pages, découpées en maxi-chapitres, seront publiées entre mars et juillet 1979 ; elles seront reprises, en noir et blanc, dans un album géant (format 30x40cm) aux éditions Phigi-Jonas, la même année. Un épilogue de six planches sera publié ensuite, en juillet 1981, et intégré dans l’album couleurs édité par Le Lombard, en 1981, dans leur collection « Phylactère » : « Hypérion est né par hasard… De l’envie que nous avions, André-Paul Duchâteau et moi, de travailler ensemble… Et travailler sur des sujets que nous n’avions jamais explorés, ni ensemble, ni séparément… Je pense le plus de bien possible d’André-Paul. C’est un homme qui possède une personnalité adorable… Excessivement attachante… C’est un grand professionnel, pour qui j’ai la plus profonde amitié. » (interview de Franz par Emmanuel Proust dans Dommage Jeunes n°2 de mai 1982).
C’est donc surtout avec « Lester Cockney », périple d’un Irlandais fougueux parcourant le monde pendant les guerres coloniales anglaises (en compagnie de deux jeunes femmes aux caractères bien trempés), que Franz se révèlera un formidable conteur, alors qu’il progresse encore sur le plan graphisme : sept longues histoires de quarante-six planches seront publiés du n°252 de Tintin (du 4 juillet 1980) au n°146 d’Hello Bédé (du 7 juillet 1992) et reprises en albums aux éditions du Lombard de 1982 à 1993. À noter que deux autres albums de soixante-deux planches (« Irish Melody » et « Shamrock Song »), toujours publiés au Lombard (mais dans la collection « Signé », en 1994 et 1996), racontent la jeunesse de ce héros ; tandis que deux autres ouvrages, publiés après le décès de l’auteur, en 2005, termineront le cycle du héros adulte : « Oregon Trail » et « Mise au poing ». Tous les épisodes (hors ceux de la jeunesse) seront repris en deux intégrales aux éditions Le Lombard, en 2007.(2) « J’avais envie de raconter une histoire liée à une photo vue dans un bouquin : un jeune officier entouré de guerriers Sikhs, dans les années 1800… Guy Leblanc, le responsable du Lombard, pensait que le XIXe siècle n’intéresserait personne, mais lorsqu’on a reçu le prix Saint-Michel du meilleur scénario pour le premier album, il m’a demandé de continuer… » (interview de Franz dans le fanzine Tout Bulle or not to Bulle n°4 du printemps 1997).
Justement, il faut savoir que Franz va aussi développer son travail de scénariste, à partir de cette période ; ceci parallèlement à son travail de dessinateur et tout en essayant de surmonter divers problèmes de relations avec les éditeurs et son principal scénariste : « Je suis toujours resté dans l’équipe Tintin, malgré les hauts et les bas, et quelques frictions avec Vernal, notamment avant que je ne travaille pour Vécu. Depuis, cela s’est très bien arrangé avec lui et heureusement. De toute façon, je n’arrive pas à en vouloir aux gens. Même si je m’engueule avec eux, je ne le traîne pas pendant vingt ans… » (interview de Franz dans le fanzine Tout Bulle or not to Bulle n°4 du printemps 1997).
Franz va donc écrire quelques récits pour d’autres artistes amis, à commencer par Jean-Louis Pesch avec l’amusante série « Les Primeurs » qui met en scène des légumes (cinq récits de trois ou cinq planches, chacun, publiés dans Tintin, d’avril à septembre 1983) : « Pesch est un copain de longue date. Il m’avait écrit en me demandant si je pouvais lui fournir un scénario humoristique. Comme je venais de réaliser quelques dessins de légumes pour m’amuser, j’ai embrayé sur cette idée. Mais j’ai commis l’erreur de concevoir le texte pour des adultes, avec des dialogues très chargés, alors que le graphisme de Pesch plaît surtout aux six-douze ans. Ceux qui regardaient les dessins ne comprenaient pas l’histoire et ceux qui auraient pu apprécier l’histoire ne s’arrêtaient pas aux dessins. C’est la raison pour laquelle nous avons mis fin à l’expérience. » (interview de Franz par Thiery Groensteen dans Les Cahiers de la Bande dessinée n°64 de juillet-août 1985).
Mais c’est surtout la passionnante série post-cataclysmique « Gord », fort bien mise en images par son ami Christian Denayer, qui confirme ses capacités de narrateur : quatre histoires de quarante-six planches dont les deux premières furent pré-publiées dans Tintin (d’avril 1987 à juillet 1988) avant d’être proposées en albums au Lombard en 1987 et 1988 (puis chez Joker, ex- P & T Productions, en 1992), la troisième dans Hello Bédé (d’octobre à décembre 1991) puis en album chez Joker, en 1992, et la dernière directement en album chez Joker, en 2000… :
« J’avais écrit cinq tomes, trois ont été dessinés. Suite aux problèmes avec l’équipe directoriale du Lombard, à l’époque, Christian Denayer a racheté ses droits au Lombard et m’a convaincu de lui céder les miens… » (interview de Franz par Erik Kempinaire et Franz Van Cauwenbergh dans Rêve-en-Bulles n°8 de juin 1994).
Puis, suivront divers albums sans suite comme « Les Perdus de l’empire » dessiné par Éric (au Lombard, en 1990), « Sandy Eastern » par Philippe Jarbinet alias Jarby (chez Blanco, en 1992), « Ishum, la cité des masques » par Odrade (aux éditions Nucléa, en 2002) ou, toujours chez Nucléa, l’année suivante, « Akarad, l’homme qui devint loup » par François Plisson ( pour lequel il scénarise aussi une page dans le collectif « C’est fou le foot » chez Pictoris, en 1998)… : « Quand je livre à un dessinateur, je suis beaucoup plus précis. Il reçoit deux scénarii : la version classique du synopsis tapée à la machine et les quarante-six pages dessinées. Le deuxième, qui n’a rien de directif, peut-être consulté pour voir comment j’aborde la page. Je mets aussi des cassettes audio, des documents divers pour aider le dessinateur. » (interview de Franz dans Tout Bulle or not to Bulle n°4 du printemps 1997).
Cependant, cette énergie à composer une œuvre importante n’empêchera pas la maladie de le rattraper et ce talentueux auteur décède, finalement, le 8 janvier 2003, alors qu’il n’avait que cinquante-quatre ans. Il laisse derrière lui une carrière peu ordinaire, où il a toujours put assouvir, quoi qu’il advienne, ses passions de jeunesse ; c’est-à-dire les chevaux et la bande dessinée :
« De toute façon, la meilleure solution, c’est de prendre du plaisir et de rester honnête. Mais plus j’avance, plus c’est difficile, plus je gomme. Je reviens à une technique ancienne. J’ai viré tous les rotrings et les feutres pour revenir à la base, à ce que faisait Jijé… Je retravaille avec des crayons, des petites plumes et des pinceaux. Je fais un travail d’artisan, peinard. Je prends le temps pour ne pas avoir honte de ce que je dessine… Si je reste insatisfait, c’est que je peux faire mieux… J’évolue constamment… » (interview de Franz dans le fanzine Tout Bulle or not to Bulle n°4 du printemps 1997).
Gilles RATIER pour bdzoom.com
(1) Pour le pocket Tintin Sélection, il s’agit de « La Retraite de Prague » (dix petites planches publiées au n°9 de décembre 1970), de « Bronco le métis » (vingt-cinq petites planches publiées au n°31 de mars 1974) et de « Le Venin de la colère » (six petites planches scénarisées par Yves Duval et publiées au n°9 de décembre 1970) ;
en ce qui concerne Super Tintin, il s’agit de « L’Appaloosa et le cassoulet » (six planches publiées au n°5 de juin 1979), « La Course au clocher » (huit planches au n°6 de septembre1979),
« Matt Strew, flic du futur » (cinq planches au n°12 de mars 1981),
« L’Indien et le bison » (sept planches au n°15 de décembre 1981) « Woundeed Knee » (douze planches scénarisées par Yves Duval et dessinées avec Christian Denayer, au n°15 de Super Tintin, en décembre 1981)
et « L’Épée de l’ancien » (sept planches au n°26 de septembre1984).
(2) Là encore, l’intégrale ne reprend pas les deux récits complets mettant en scène ce héros : les huit planches d’« Arnold le baroudeur » au n°23 du Super Tintin de décembre 1983,
celle de « L’Agent spatial » au n°546 de Tintin du 25 février 1986
et les quatre de « Napathra de la jungle » au n°33 du Super Tintin de juin 1986 !
Bonjour Gilles , j’ai été vraiment ému en lisant ce très bel hommage à Franz. Nous étions amis de longue date. Depuis nos débuts dans le quotidien belge LE SOIR vers 1970. Cette amitié ne s’est jamais démentie. Même quand sa bougeotte l’a emmené en Irlande , en Espagne ou en Normandie. Ce qui nous rapprochait : nos différences.
Il était aussi fougueux que je suis calme, aussi « spontanément génial » dans son dessin que je suis un « artisan méticuleux » , aussi entièrement « rentre-dedans » que j’essaie d’être consensuel. Bref, sans doute le Ying et le Yang. Et cela a marché ! J’ai pris énormément de plaisir à réaliser Gord avec lui. Il m’a apporté beaucoup. Malheureusement cette série a rencontré beaucoup de mauvaise volonté éditoriale, sans doute en raison de la fougue parfois intransigeante de Franz. Mais je ne regrette rien. C’est un de mes plus beaux souvenirs.
Un petit jeu maintenant: dans la courte histoire « Wounded Knee », des cases ont été réalisée tantôt par Franz, d’autre par moi et d’autres encore par les deux. Amusez-vous à les retrouver.
Franz est toujours mon ami.
Amitiés, Christian
Merci Christian de ton témoignage éclairant !
Et merci aussi pour le petit jeu sur « Wounded Knee » qui rend notre site encore plus ludique ! Nous ne pouvions mettre les 12 planches mais, la différence de style est assez évidente, déjà sur la première planche !
La bise et l’amitié et au plaisir de te revoir !
Gilles Ratier
Merci de votre article savant et passionnant. Je me demande toujours, en lisant ces pages du patrimoine, quand Le Lombard rééditera les trésors que sont les Super-Tintin et les histoires courtes. Toutes ne sont pas en album. Je me souviens à la lecture de votre article de l’enthousiasme du gamin devant le nouveau Tintin.
Franz était un dessinateur réaliste virtuose. C’est indispensable de lui rendre hommage.
J.P.
Mieux vaut tard que jamais : je viens de découvrir cet article passionnant grâce au groupe des amis de Franz sur Facebook et je tenais à en remercier l’auteur et l’équipe de BD Zoom ! J’ai appris énormément sur cet auteur flamboyant qu’est Franz et découvert beaucoup de récits inconnus pour moi, alors que je suis pourtant un fan… Merci pour ce témoignage qui m’a permis de mieux connaître celui dont je suis fan depuis mes treize ans ( pas loin de trente ans quoi !) et que je n’ai rencontré qu’une fois… Mais ça reste un souvenir inoubliable !
PE
Et c’est nous qui vous remercions, Pierre-Emmanuel, pour votre enthousiasme et vos remerciements…
Bien cordialement
La rédaction !
Merci Mr Ratier pour votre travail de mémoire ! Quel bonheur !
Merci à vous de nous lire, Hervé !
Bien cordialement et avec tous mes voeux pour 2018…
Gilles Ratier
Quand je pense aux nombreux albums et histoires réalisées par Franz, il serait formidable de voir un ouvrage sur ce fabuleux artiste. J’aimais infiniment son travail qui paraissait dans Tintin magazine. Un magnifique dessinateur de chevaux à l’instar de Derib.
…..Et un grand art des cadrages et de l’efficacité visuelle, dans sa période de maturité