Nous avons tous rêvé de prolonger le week-end un dimanche soir… Hélas, le lundi matin arrive toujours trop vite après un repos bien trop court ! Ce n’est pas le cas pour la jeune Romy qui, pour échapper au harcèlement subi dans son internat, part sur une petite barque pour s’échouer dans un recoin de l’espace-temps dangereux et fascinant : le royaume de Fatidi. Vous découvrirez le rôle des licornes dans cette quête initiatique, bien écrite et dessinée, en lisant le premier volume d’une tétralogie annoncée.
Lire la suite...Décès de Vicar, l’un des meilleurs dessinateurs de « Donald » !
Nous venons d’apprendre la disparition de Víctor José Arriagada Rios qui signait Vicar, c’est-à-dire le vicaire. Né le 16 avril 1934 à Santiago de Chili, ce dessinateur de « Donald », considéré comme l’un des plus virtuoses en ce domaine, est décédé le 3 janvier 2012, à l’âge de 77 ans.
Après une carrière comme technicien électrique, il se reconvertit dans le métier de dessinateur de bandes dessinées, en 1957 ; tout d’abord pour le quotidien chilien El Mercurio, puis en Espagne pour Playboy ou le Bardon Art-Studio, dans les années 1960. Il travaille aussi comme illustrateur de livres pour enfants et comme animateur sur le film « El Mago de los sueños » (en 1966), ou encore au sein de la société danoise crée par le couple Hansen (« Petzi »).Ensuite, en 1971, il est engagé par une autre entreprise danoise (celle qui détient les licences pour la Scandinavie des bandes dessinées Disney : Gutenberghus rebaptisée depuis Egmont) pour animer le personnage de Donald : Carl Barks, lui-même, le considérant comme le meilleur dessinateur du célèbre canard de Walt Disney, notamment grâce à son art des ombres et du noir.Souvent taxé d’être un « producteur de masse » sans assumer le moindre scénario (à de rares exceptions près), il aurait dessiné plus de 10 000 pages ; la base INDUCKS dénombrant plus de 1260 histoires pratiquement toutes réalisées pour Egmont… Pour une biographie plus complète, nous vous renvoyons à l’article très documenté que lui consacre Wikipedia !Gilles RATIER