C’est avec exigence qu’Emmanuel Moynot construit, depuis une quarantaine d’années, une riche carrière où se côtoient des albums classiques (sa reprise de « Nestor Burma », par exemple) et des one-shots aux motivations plus ambitieuses, tel le présent album. Un polar noir et cynique où il établit avec force détails le parallélisme entre le quotidien des babouins africains et le comportement parfois violent de certains individus de notre monde contemporain.
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Les éditions Joker vont compiler, pour notre plus grand bonheur, toutes les délicates et poétiques aventures d’« Olivier Rameau » concoctées par Greg (aux scénarios) et Dany (aux dessins) ; même les nombreuses histoires courtes situées dans le monde féerique d’Hallucinaville et prépubliées dans l’hebdomadaire Tintin ou dans ses hors séries (Tintin Sélection et Super Tintin), lesquelles n’avaient pas encore été toutes reprises dans les précédents albums cartonnés, que ce soit chez Joker ou au Lombard(1).
Le premier tome, composé des trois premiers albums (« La Merveilleuse odyssée d’Olivier Rameau et Colombe Tiredaile » paru du 7 novembre 1968 au 13 février 1969, « La Bulle de si-c’était-vrai » paru du 3 juillet au 21 décembre 1969 et « Le Château des quatre lunes » paru du 21 mai au 5 novembre 1970), ainsi que de « La Ballade de l’épouvantail » (récit complet de six pages dans une version inédite, complètement redessinée par Dany en 2010, qui fut publié, à l’origine, sous la forme de quatorze petites pages dans le Tintin Sélection n°15 du 1er mai 1972), bénéficie d’une introduction sensible et érudite de Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault. Comme à leur habitude (voir leurs indispensables ouvrages sur Régis Loisel, Christophe Arleston ou Yvan Delporte, en attendant leur travail sur la série « Spirou »), le charmant couple facilite l’embarquement vers cet univers qui sent bon le « flower power » ambiant, aux nostalgiques et à tous ceux qui penseraient, à tort, que cette série est trop datée : en effet, en relisant ces premiers épisodes, on sent d’emblée combien le talent de dialoguiste de Greg est évident et combien est subtile leur mise en images par Dany.
Et leur texte ne fait absolument pas double emploi avec ceux qu’un certain Gilles Ratier ait pu commettre pour le prochain album « philabédé » qui sera édité par le Centre Belge de la Bande Dessinée et qui est, plus précisément, consacré à la longue carrière de Dany(2). De son vrai nom Daniel Henrotin, Dany est, certes, surtout connu pour son travail de dessinateur sur la série « Olivier Rameau » et pour ses recueils de blagues gentiment érotiques (récits coquins réunis sous le titre générateur « Ça vous intéresse ? »), naviguant toujours, avec brio, entre poésie et érotisme. Mais il s’est également accordé quelques incursions dans la bande dessinée réaliste d’action (« Histoire sans héros », « Arlequin », l’éphémère reprise de « Bernard Prince », « Equator » et « Sur les traces de Dracula ») ou d’heroic-fantasy (« Les Guerrières de Troy »). Pour vous donner l’eau à la bouche, afin de patienter jusqu’à la parution de ce petit album qui reprendra nombre d’histoires courtes peu connues et qui ne sortira qu’au printemps 2011(3), voici une infime partie de cette présentation, axée sur les débuts du toujours jeune et élégant Dany !
Même si cela n’a pas toujours été confortable pour lui et donc, pas si facile que cela en a l’air, Dany a souvent alterné, avec autant de plaisir que de virtuosité, les styles humoristiques et réalistes… : « mes éditeurs disent que je me disperse, mais moi je préfère dire que je me diversifie… ». D’ailleurs, comme il est également très curieux et ouvert au monde, cet amoureux de la vie a toujours cherché à faire évoluer son style reconnaissable au premier coup d’œil : ce qui est la marque des plus grands ! Influencé au départ par les maîtres franco-belges, il a perpétuellement essayé de se dépasser, d’aller encore plus loin, évitant d’appliquer des formules toutes faites à appliquer indéfiniment… Mais cette quête de la perfection ne va pas sans quelques aléas au niveau de sa production souvent qualifiée de sporadique… : « le problème, c’est qu’il n’y a que six jours de travail dans la semaine : c’est complètement idiot, mais il faut faire avec ! En plus, il y a la vie à côté : j’adore voyager, j’adore le bowling, j’adore jouer au tennis, j’adore faire la fête, j’adore des tas de choses… ».
Né à Marche-en-Famenne en Belgique, le 28 janvier 1943, Daniel Henrotin alias Dany dessine depuis sa plus tendre enfance : et tous les jeudis, il dévore les magazines Tintin et Spirou qui sont à sa disposition dans la librairie que tient sa mère ; son père étant imprimeur, on peut même dire qu’il était prédestiné au travail dans l’édition !
Et il rêve déjà de raconter, lui aussi, des histoires en dessins : « je ne savais pas comment aborder ce métier : je croyais que c’était réservé à une sorte d’élite, à des demi-dieux vivant dans un monde inaccessible. Ce sont surtout Jijé (« Jerry Spring », « Jean Valhardi », « Blondin et Cirage »…), André Franquin (« Spirou et Fantasio », « Gaston Lagaffe »…), Peyo (« Johan et Pirlouit », « Les Schtroumpfs ») et Morris (« Lucky Luke ») qui m’ont marqué ; mais celui que je place au-dessus de tous les autres, celui qui m’a vraiment donné le goût de raconter des histoires, c’est Maurice Tillieux : son « Gil Jourdan » est certainement, encore aujourd’hui, le personnage de bande dessinée que j’affectionne le plus ». À noter, toutefois, qu’une autre influence est assez visible dans le trait de Dany, particulièrement dans sa manière de dessiner les filles ; c’est celle du dessinateur de presse humoristique Kiraz : l’ayant décelée dans les premiers essais du jeune Daniel Henrotin, Hergé, le créateur de « Tintin », lui conseille alors de travailler d’après nature plutôt que de s’inspirer du travail des autres !
Après ses humanités, Dany poursuit ses études à l’école Saint-Luc de Liège. Il s’oriente d’abord vers la publicité : un milieu où il lui semblait plus facile de gagner sa vie en dessinant. C’est à la fin de cet apprentissage minutieux, alors qu’il vient d’obtenir un diplôme en graphisme et publicité, qu’il rencontre le dessinateur Cherattois Jean Mariette qui signait Mittéï, lors d’une exposition de travaux d’élèves, en 1964. Comme ce dernier apprécie certains de ses dessins et qu’il cherche un assistant, il lui propose de travailler avec lui, principalement sur les séries « Les 3 A » ou « Indésirable Désiré » et sur les illustrations de la chronique automobile qu’il réalise pour le journal Tintin.
Voilà qui tombe plutôt bien pour le jeune Daniel qui vient de se marier et qui ne peut pas se contenter de vivre d’amour et d’eau fraîche, vu la maigre rémunération qu’il reçoit pour ses premiers dessins publiés dans le quotidien Le Soir, depuis 1962 (certains sont pourtant destinés à des bandes verticales comme « L’Île de Malte », en 1967)… : « aujourd’hui, on demande beaucoup plus de qualités aux jeunes dessinateurs… Quand je regarde mes premiers dessins ou ceux des auteurs de ma génération, je me fais peur ! On nous faisait illustrer des histoires alors qu’on ne connaissait pas les rudiments du métier : on apprenait sur le tas ! En ce temps-là, c’était encore possible car il y avait des hebdomadaires comme Tintin, Spirou, Vaillant ou Pilote qui étaient des formidables bancs d’essai… ».
Dany est donc ravi de travailler pour cette figure incontournable de la bande dessinée belge, puisqu’il peut enfin réaliser son rêve d’enfant… : « maintenant, on lance les jeunes dans un programme d’albums et c’est beaucoup plus lourd, financièrement, pour les éditeurs. Comme ces gens-là calculent au plus juste et n’aiment pas trop prendre de risques, ils ne peuvent pas se permettre d’engager trop de jeunes qui ne sont pas au point. D’ailleurs, je ne sais pas d’où ils viennent tous, mais ils sont hyperdoués : ils vous ficheraient des complexes tellement ils sont bons ! Heureusement, il y en a encore quelques-uns de mauvais donc, ça va, on trouve encore du boulot (rires)… Mais vu le nombre d’albums qui sort aujourd’hui, et il y en a chaque année un peu plus, la concurrence est quand même de plus en plus rude. On se demande même comment nous, les vieux, en ne sortant qu’un album de temps en temps, nous pouvons encore avoir une place : d’autant plus que l’on sait très bien qu’il n’y a qu’une cinquantaine de titres qui squattent, à eux seuls, 90% de l’espace commercial ! C’est vrai que, moi, j’ai eu cette chance d’entrer dans un studio et d’y travailler comme assistant : c’était aussi un bon tremplin ! Tôt ou tard, on finissait par créer : on ne restait pas un humble collaborateur toute notre vie, comme certains qui, aujourd’hui, n’ont pas d’autres ambitions… ».
Donc, en ce temps-là, nous sommes en 1965, le jeune Henrotin (qui ne signera Dany, diminutif de son prénom, qu’à partir de la fin de 1967, lorsqu’il volera de ses propres ailes) travaille pour Mittéï.
Or, ce dernier était, lui-même, le décoriste de Greg sur « Achille Talon » (gags publiés dans Pilote) et sur « Les As » dans Vaillant, ainsi que de Tibet sur « Ric Hochet » (dont les enquêtes étaient proposées dans Tintin) : « mes premières bandes dessinées publiées ont bien été réalisées pour les séries de ces deux grands messieurs du 9e art : on peut connaître pire comme débuts ! J’ai donc fait ça pendant un an, jusqu’à ce qu’on m’appelle sous les drapeaux… ». En effet, alors que notre jeune apprenti effectue son service militaire, sa place « mittéïenne » est prise par un autre jeune loup qui finira, lui aussi, par se faire un nom dans le milieu : il s’agit de Pierre Seron, le futur dessinateur des « Petits hommes ». Heureusement, dès 1966, Dany réussit quand même à placer, dans l’hebdomadaire « pour les jeunes de 7 à 77 ans », quelques illustrations et récits complets où il alterne, déjà, style humoristique et réaliste, sur ses propres scénarios ou sur ceux de Christian Godard, Hubuc, Pierre Step, Jean-Claude Pasquiez (de son vrai nom Claude Bolle), Yves Duval et Greg (juste promu rédacteur en chef du magazine) : « après mon service militaire, Greg, à qui j’avais présenté mes illustrations de nouvelles et de contes et qui avait déjà publié, dans Tintin, quelques-unes de mes histoires complètes réalistes ou humoristiques, m’a finalement demandé de rejoindre son studio où, contrairement à celui de Peyo, par exemple (où tout le monde faisait des « Schtroumpfs »), on ne me demandait pas de dessiner comme Greg. Lui, il nous fournissait plutôt des scénarios pour « Les As »dans Vaillant ou pour des séries originales destinées au journal Tintin : et c’est ainsi qu’Hermann a hérité de « Bernard Prince » en 1966 et que j’ai illustré les tarazimboummants tourtereaux « Olivier Rameau et Colombe Tiredaile », deux ans plus tard, alors qu’à l’époque, je rêvais plutôt d’histoires à la Tillieux… ».
Autrefois, des lignes de chemin de fer vicinales, la plupart désaffectées dès les années soixante, reliaient les petites localités ardennaises. Se promenant dans la campagne, Greg remarque ces voies suivant habituellement les routes mais qui, par certains endroits, s’enfoncent dans les taillis. Il se met alors à imaginer où pourraient mener ces rails… Peut-être vers un monde meilleur, un monde de rêve ? Il propose alors à Dany cette poétique histoire farfelue et fantaisiste, située dans un pays imaginaire (Rêverose, dont la capitale est Hallucinaville) où se perd un jeune clerc de notaire coiffé d’un canotier et issu du Vrai-monde-où-l’on-s’ennuie : « petit à petit, les personnages ont pris forme et, à l’exception de Mr. Pertinent qui est une création graphique de Greg, tous les autres protagonistes sont nés sous ma plume ! ». Il suffit, pour en être convaincu, de revoir des photos de Dany et de son épouse Marcy à cette époque : la ressemblance entre eux et les protagonistes est flagrante !
« Par ailleurs, nous discutions longuement ensemble, en confrontant nos points de vue, lorsque Greg me racontait son histoire ; et, souvent, il attendait même que j’aie fini de dessiner les premières planches pour continuer d’écrire le scénario…». Au bout du compte (ou plutôt du conte, non ?), entre 1968 et 1987, onze albums d’« Olivier Rameau » seront édités au Lombard puis un douzième chez Joker, en 2005 : éditeur chez qui l’intégralité de la série est désormais disponible et qui la propose aussi sous forme d’intégrale, depuis 2010.
Rappelons-nous cependant que, depuis 1966, notre dessinateur fait partie du studio Greg ; tout d’abord avec le seul Dupa, puis avec Turk et Bob de Groot qui travaillaient, quant à eux, dans un atelier voisin. On retrouve tout ce beau monde sur les aventures des « As » dans Vaillant, mais aussi sur une adaptation d’« Alice au pays des merveilles » de Lewis Caroll, en 1973 : une œuvrette, pré-publiée par le quotidien belge Le Soir, qui se déroule, tel « Olivier Rameau », de l’autre côté du miroir. Et comme Dany s’occupe principalement des personnages humains et que Marcy est préposée aux couleurs, ses significatifs dessins souples et attachants sortent évidemment du lot ! En fait, cette bande dessinée devait promouvoir un film anglais dont Raymond Leblanc, le directeur général du Lombard, était le distributeur : ainsi ces quarante-quatre planches, réunies dans l’album paru au Lombard (en 1973) et signées Greg pour le scénario et Daluc (c’est-à-dire Dany et Luc Dupanloup alias Dupa) et Turbo (soit Turk et Bob de Groot) pour le dessin, furent réalisées en seulement un mois !
Après divers travaux d’illustrations publiés dans Tintin et la réalisation de décors pour le « Petit Biniou » de Dupa ou pour un épisode des « Franval » d’Édouard Aidans et Yves Duval (dans le pocket Tintin Sélection, en 1968), Dany dessine aussi « Jo Nuage et Kay Mc Cloud » (pour Achille Talon Magazine en 1975), toujours sur scénario de Greg. Les cinq premiers épisodes de cette parodie policière formant une aventure complète, ils sont réunis en album aux éditions Dargaud, en 1976. Un sixième récit de sept planches, paru dans l’ultime numéro de ce bimestriel (en août 1976), devait démarrer une autre histoire plus longue ; mais la revue s’étant arrêtée par manque de succès, ce projet fut suspendu : seule la réédition chez P. & T. Production, en 2000, permet de retrouver ce court récit absent du premier recueil.
Un peu plus tard, on devra aussi à Dany de nombreuses participations à des collectifs (« Il était une fois les Belges » en 1980, « Namur province du monde » en 1982, « La Ballade des baffes » en 1983, « Rocky Luke » en 1985, « La BD chante Brel » en 1987, « Brassens 1952-1955 » en 1989, « Nostalgia : 20 ans de Natacha » en 1990, « Rire c’est rire » en 1995, « Le Père Noël dans ses petits souliers » en 1997, « La BD du 3e » en 1999, « L’Arbre des deux printemps » en 2000, « Astérix et ses amis » en 2007…), à des revues comme Pilote (en 1976), Spirou (avec Yann et Didier Conrad, en 1982 et 1983), Circus (en 1986) ou L’Écho des Savanes (en 1987), et à des travaux publicitaires (« Les Juniors du rail » pour les Chemins de Fer Fédéraux Suisses, par exemple…) où apparaissent souvent Olivier et Colombe et qui devraient, également, être intégré dans l’intégrale proposée aujourd’hui par Joker. Et bien entendu, ce n’est que le début d’une carrière que l’on peut juger aujourd’hui d’imposante ! Alors, qui a dit que Dany n’était pas prolifique ?
Gilles RATIER, avec l’aide de Christophe Léchopier (dit « Bichop ») à la technique
(1) Il s’agira donc des récits suivants : « Les Aventures de l’agent spatial » (une planche publiée au n°524 de Tintin, le ? 1985), « Rêve et cinéma… comme deux gouttes d’eau » (deux planches, sur une idée de Tibet, publiées au n°34 de Super Tintin, au troisième trimestre 1986), « Colombe et le petit oiseau » (une planche publiée au n°100 de Circus, en août 1986), « 40 ans » (deux planches publiées au n°580 de Tintin, le 21 octobre 1986), « C’est pas trop l’heure du contrôleur » (quatre planches publiées au n°35 de Super Tintin, au quatrième trimestre 1986), « Une poupée pour Leila » (quatre planches publiées au n°589 de Tintin, le 23 décembre 1986), « Tourterelle et les barlous » (deux planches publiées dans l’album « Parodies » tome 1 aux éditions MC Productions, en 1987), « Japoniaiserie » (une planche publiée au n°600 de Tintin, le 10 mars 1987), « L’Attaque du petit train aux œufs de pâques » (quatre planches publiées au n°603 de Tintin, le 31 mars 1987), « C’est pour du rire » (deux planches publiées au n°37 de Super Tintin, au deuxième trimestre 1987), « Olivier Rameau » (deux planches publiées dans l’album « Parodies » tome 2 aux éditions MC Productions, en 1988), « Cubitus : Happy Birthday ! » (une planche publiée au n°656 de Tintin, le 5 avril 1988), « Andorre » (une planche publiée au n°661 de Tintin, le 10 mai 1988), « Natacha » (une planche publiée dans l’album « Natacha nostalgia » aux éditions Khani & Marsu, en 1990), « On aurait pu en faire une rencontre du troisième type s’il y en avait eu deux autres auparavant » (deux planches, scénarisées par Yvan Delporte, publiées dans l’album « Rire c’est rire » aux éditions F.I.R., en 1995) et « Astérix chez les rêveurs » (trois planches publiées dans l’album « Astérix et ses amis » aux éditions Albert René, en avril 2007).
(2) Pour en savoir plus Dany, vous pouvez aussi consulter, à bon escient, le très complet n°116 de Hop ! du quatrième trimestre 2007, l’ouvrage québécois « Ils sont tombés dedans quand ils étaient petits… » de Paul Roux aux éditions Mille îles (en 1999, ainsi que les revues suivantes (si vous arrivez à mettre la main dessus car la plupart sont complètement épuisées) : La Bulle n°1 (fanzine tiré à trente exemplaire et qui était composé d’interviews d’auteurs , réalisées par Michel Vandenbergh, qui dessinaient en direct sur stencil à alcool, en 1971), RTP n°34, Les Cahiers de la BD n°49, Robidule n°5, Houba! n°13, La Lettre de Dargaud n°15 et n°52, Auracan n°3 et n°13, BD Scope n°6, On a marché sur la bulle n°9, Swof n°25, Bo Doï n°7, n°84, n°14H, n°94 et n°101, DBD n°5, BullDozer n°4, n°5, Buck n°13, DBD (NF) n°10, n°19 et n°40, CaseMate n°HS1 et n°23.
(3) Le sommaire de cet ouvrage co-édité avec la Poste belge et qui sera intitulé « Estampillé Dany », est loin d’être définitif ! Quoi qu’il en soit, outre la longue présentation de la carrière de Dany, illustrée avec des documents rarissimes et réalisée par votre serviteur, on y trouvera de nombreux récits peu connus dessinés par Dany comme « Le Dernier sauvage » (histoire réaliste en dix pages parue dans le Super Tintin n°15 du quatrième trimestre 1981) ou les cinq pages de liaison réalisées en 2007 pour l’intégrale d’« Histoire sans héros » parue au Lombard, en janvier 2008 !
Très bonne mise en page …
Bravos
Régulièrement je cherche et consulte tout ce que je peux trouver sur la vie de cet admirable dessinateur. Et je viens encore de découvrir ici des arcanes du « Début de la vie de DANY » par Gilles Ratier… et j’en suis époustouflé !
Ce que j’admire le plus chez cet artiste hors pair, c’est que le rendu de ses dessins, surtout ceux colorés, semblent tri-dimentionnels de par les jeux d’ombres et de clair obscur…, de la vraie sculpture 3D faite en 2D… un peu à la manière de Michel Ange, on y sent la profondeur.
Et il y a aussi l’énorme difficulté de rendre l’effet de relief et la perspective dans un paysage accidenté vu d’un promontoire, comme la dernière image de la planche 21 des Guerrières de Troy (visible dans l’interview Samba BD). Que ceux qui n’y ont jamais tenté, essaient ce rendu déjà simplement en photo.
Bravo Dany, donne-nous encore longtemps ce plaisir des yeux.
Pierre De Witte
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