Carlos Trillo (2ème partie)

Nous avions laissé Carlos Trillo au moment où, en Argentine, il collabore activement à Fierro, le nouveau magazine de bandes dessinée des éditions de La Urraca, et où il commence à développer l’exportation de ses travaux vers l’Europe ! Étant de mieux en mieux reconnu par ses pairs, il diversifie les collaborations en travaillant particulièrement avec l’Espagnol Jordi Bernet, mais aussi avec ses compatriotes Juan Giménez, Eduardo Risso, Félix Saborido, Jorge Zaffino, Carlos Meglia, Horacio Domingues, Enio, Walter Fahrer, Juan Bobillo, Juan Sáenz Valiente, Lucas Valera, Pablo Tunica….

Au final, on s’aperçoit que toutes les générations de dessinateurs ont adoré travailler avec cet homme de cœur…

Dans un premier temps, outre la poursuite de ses séries habituelles réalisées avec Domingo Mandrafina et quelques collaborations sans suite(1), il va donc enchaîner les créations avec Jordi Bernet (le prolifique illustrateur espagnol, surtout connu pour la série « Torpedo ») avec lequel il crée d’abord « Custer », en 1985, et « Light & Bold », en 1987. Publiés en Espagne dans le magazine Zona 84, avant d’être traduits en Italie dans Comic Art, ces récits policiers sont proposés, en France, dans deux albums : le premier sous le titre « Carnage + », dans la collection « Barracuda » d’Albin Michel (en 1986), et l’autre traduit par « La Belle et la bête », chez Comics USA (filiale des éditions Glénat), en 1989.

On les retrouve, en 1989, avec le savoureux récit de vampire « Ivan Piire », publiée dans les revues Splatter et Torpedo 1936 (l’année suivante, en Espagne), mais seulement en mars 2001 en France, dans un album intitulé « Le Cri du vampire », chez Albin Michel.

Puis, en 1992, ils multiplient les pages humoristiques avec « Clara de noche » (la vie quotidienne d’une prostituée qui doit élever un enfant) pour l’hebdomadaire espagnol El Jueves en Espagne et dans le supplément No de Página 12, en Argentine (sans parler de ses nombreuses adaptations en Italie, en Allemagne, en Grèce…). Carlos Trillo s’y fait seconder par le spécialiste des récits légers qu’est l’humoriste Eduardo Maicas (avec qui il avait déjà écrit « Flopi » ; voir la première partie de ce « Coin du patrimoine » : http://bdzoom.com/spip.php?article5017).

Traduite dans nos contrées par « Claire de nuit », cette amusante série est d’abord proposée en couleurs dans le mensuel Bo Doï (du n°23 de 1999 au n°60 de 2003, à raison de deux pages à chaque parution) avant d’être compilée en quatre albums, en noir et blanc, de la collection « Privilège » de La Mascara (filiale des éditions Semic), entre 2000 et 2001. Ils seront partiellement repris chez Erko (un seul volume en 2003, même s’il est daté par erreur de 2001), puis chez AUDIE/Fluide Glacial : deux albums publiés en 2007, en plus d’une apparition dans le n°370 du mensuel Fluide Glacial, la même année.

Plus récemment, à partir de 1996, les deux malicieux complices ont mis en scène les récits aussi drôles qu’érotiques de « Cicca Dum Dum » : l’histoire d’une femme dont les seuls gilets pare-balles sont le charme et le sexe. Publiés dans le magazine de charme Penthouse, c’est encore Albin Michel (puis Drugstore, quand le groupe Glénat va racheter son département bandes dessinées(2)) qui les édite en France, sous le titre « Bang ! Bang ! » : six albums, dans un noir et blanc fort bien maîtrisé, étant déjà parus dans la collection « L’Écho des Savanes », entre 1998 et 2010.

Quant à Eduardo Risso, il s’est lui aussi imposé comme un maître du noir et blanc (à l’instar de nombreux autres partenaires graphiques de Trillo, comme les Breccia père et fils,
Domingo Mandrafina, Horacio Altuna ou Jordi Bernet) et c’est aussi l’un des dessinateurs qui ont marqué la carrière du scénariste argentin ; ne serait-ce qu’avec les cinq aventures de la nymphe noire « Fulù », où les auteurs se sont attaqués, avec talent, à l’esclavagisme : l’héroïne, pourtant toujours enchaînée, saura manipuler ses tortionnaires, espérant encore son retour parmi les siens… Publiée de 1988 à 1991, dans Puertitas, cette splendide bande dessinée s’exporte facilement vers les marchés européens… En France, de 1989 à 1992, les éditions Glénat vont la proposer en cinq albums de la collection « Grafica » (elles viennent juste de les rééditer en une seule intégrale, à petit prix et petit format), après avoir pré-publié le premier tome dans Vécu (au n°36 de 1989), magazine qui en publiera aussi d’autres extraits (aux n°41 de 1990 et 48 de 1991).

Ensuite, en 1990, toujours pour Puertitas, Eduardo Risso lui illustre une autre étonnante histoire de vampire : « Boy Vampiro », un conte horrifique axé sur le combat entre un enfant immortel et une femme immensément dangereuse ayant des pouvoirs identiques. Quatre albums brochés seront publiés en France, chez Albin Michel, sous le titre générique « Je suis un vampire », entre 2000 et 2001, et réédités chez Drugstore en deux intégrales (en 2009 et 2010).

Leur fructueuse collaboration va se poursuivre jusqu’en 1997, année où Eduardo Risso décide de travailler exclusivement pour le marché américain (notamment sur « 100 Bullets »). Entre-temps, ils créeront tout de même, dans Puertitas, de nombreuses bandes remarquables :

- « Simon, una aventura americana », en 1992, qui met en scène l’histoire des luttes d’indépendance de l’Amérique du Sud au début du XIXe siècle, à travers le destin d’un jeune militaire qui, par amour, est prêt à tout sacrifier, même sa vie : en France, cela donnera lieu à un bel album aux éditions Glénat (« Simon, une aventure américaine »), dès l’année suivante, après une pré-publication dans le n°55 du mensuel (puis bimestriel) Vécu, en 1992, et avant un tirage spécial, avec jaquette, pour les trente ans des éditions Glénat, en 1999.

- « Vidéo Nocturno », toujours en 1992, dont le protagoniste est le détective privé J. C. Benedict qui va retrouver son collègue assassiné ; son enquête va le plonger dans des abîmes gardés par des démons cruels qui ne sont autres que des enfants : l’album « Vidéo Noire », publié par Albin Michel, en 1999, en proposera la version française.
- « Borderline », de 1993 à 1995, nous parle de cyborgs en chasse dans les ruines d’un monde post-apocalyptique et n’a été traduit que récemment par les éditions Delcourt, dans trois albums de leur collection « Contrebande », titrés « Point de rupture », entre 2009 et 2010.
- « Horreur Revisitado », suite d’histoires courtes publiées en 1996 et traduites en France par « Lectures macabres », dans un album publié par Albin Michel, en 2001.
- « Chicanos », proposé en Argentine en 1997, a d’abord été traduit par Vents d’Ouest dans un album cartonné publié la même année, puis sous le titre « Tabasco Blues » dans un album broché chez Albin Michel, en 2002 ; et, enfin, dans une reprise incomplète en un tome aux éditions Erko, en 2005, où l’on retrouve cette détective mexicaine, pas vraiment gâtée par la nature, qui enquête dans le ghetto espagnol d’une métropole américaine.

Pour en finir avec Eduardo Risso, sachez que la série « Los Misterios de Luna Roja » a été publiée, en Argentine, par le magazine enfantin Genios, et ceci depuis 1998. Ce récit d’heroic-fantasy, où les héros sont des gosses, a été édité parallèlement en Colombie, chez NN, éditeur auquel Trillo proposait des histoires qu’il n’avait pas été en mesure de publier dans Puertitas. En France, c’est son agent (la S.A.F./Strip Art Features d’Erwin Rustemajic) qui l’édite en quatre albums, cartonnés et en couleurs, sous le label Erko, entre 2005 et 2006.

Publié par l’éditeur El Globo, la revue Puertitas est apparue en décembre 1989. Réalisé par Carlos Trillo, avec son ami Guillermo Saccomanno en tant que rédacteur en chef adjoint, ce magazine proposait, au public argentin, la production d’auteurs locaux éditée en Europe ; notamment en Italie et en Espagne. Outre « Zandunga » (1991) et les courts récits qu’il écrit (entre 1989 et 1992) pour Félix Saborido, « El Impermeable de Philip Marlowe » dessiné par Armando Da Col, les histoires imagées par Alejandro O’Kif (« Recuerdos de la luna » en 1990 et « Leticia imagina » en 1992) ou par Enio Leguizamón (qui signe de son seul prénom « Náufragos » et « El Tapero del terror » en 1990), « Looking for Hoover » enluminé par Jorge Zaffino (en 1991) et divers récits humoristiques illustrés par des dessinateurs moins connus (Jeremías Sanyú, Peni, Tabaré, Pez, Marín, Parissi et Darwin) -lesquels restent tous inédits chez nous-, on y trouve surtout sa production dessinée par deux autres de ses plus importants associés graphiques : Carlos Meglia et Horacio Domingues.

Avec Carlos Meglia, qui fût l’assistant d’Oswal (dessinateur argentin ayant été l’un des premiers à collaborer avec Carlos Trillo), notre scénariste s’y entraîne avec « Irish Cofee » (un détective aux dons surnaturel, publié de 1989 à 1991), « Big Bang » (en 1990), l’érotique « El Libro de Gabriel »,« Livelil » (qui fut publié dans le magazine italien Skorpio)… : bandes dessinées que l’on a peu de chances de découvrir en version française ; ceci avant de publier sa célèbre « Cybersix » : créature manipulée génétiquement qui sera même adaptée, en dessin animé, entre 1999 et 2000.

Publiée de 1992 à 1994, dans Puertitas, cette longue série est apparue pour la première fois en Italie : dans Skorpio, en 1991 ; puis a été publié sous la forme de quarante-huit mensuels, de quatre-vingt-seize pages chacun, édité (jusqu’en 1997) par le label italien Eura Editoriale, avant qu’une sélection de ces histoires de douze planches ne soit recueillie en douze albums édités en France par Vents d’Ouest, de 1995 à 1998.

Carlos Meglia s’étant installé en Espagne et tourné, lui aussi, vers le marché américain, ils ne produiront plus, ensemble, qu’une seule autre bande dessinée pour le marché européen : « Red Song », une nouvelle série d’anticipation destinée aux enfants, dont un seul tome fut publié en France, chez Soleil, quelques semaines seulement avant le décès inopiné du dessinateur, le 15 août 2008, à l’âge de seulement cinquante et un ans.

Avec Horacio Domingues (qui avait, par ailleurs, travaillé avec Carlos Meglia et publié quelques travaux dans le Skorpio italien), Carlos Trillo réalise d’abord « Hyter de Flock », en 1990, dans Puertitas : des légendes celtiques légèrement coquines, traduites sous le titre « Le Monde des nombreux noms », en deux tomes publiés chez Albin Michel, en 2001. Dans le même esprit, en 1991, ils vont aussi proposer « Gro-gro » dans PuertitasPourquoi les chevaliers ont disparu » en français chez Erko, en 2003) et « Boggart », traduit par « La Mauvaise Fée » chez Albin Michel, également en 2003.

Leur meilleure contribution reste certainement « La Marque du péché », une histoire d’amour foisonnante en personnages équivoques, sur fond d’insurrection dans l’Argentine d’autrefois. En France, le premier tome a été publié par Albin Michel, en 2007, et le second par Drugstore, en 2009.

En effet, dès le début des années quatre-vingt-dix, Carlos Trillo a développé intensément sa production européenne, notamment grâce à la S.A.F. (Strip Art Features) que dirige son agent Erwin Rustemajic : ces récits paraissant, la plupart du temps, simultanément en Italie, en Espagne et en France, puis seulement après en Argentine ; à l’exception de rares séries commandées par les éditions argentines Columba : « Doppelkiller » illustré par Enio pour le Nippur Magnum (en 1994) et « Historia de la vida de Arcabuz » mis en images par Fabián Slongo dans D’Artagnan, la même année.

En revanche, c’est en Italie qu’il va lancer « Danny Cold » dessiné par Félix Saborido dans le magazine Skorpio d’Eura Editoriale (en 1993) ou de nombreuses histoires illustrées par Jorge Zaffino entre 1999 et 2000 (« Recuerdos que matan », « La Culpa es de esa mujer », « Espejismos sutiles »…) dans LancioStory ou Skorpio. Des bandes dessinées qui n’ont jamais été traduites en langue française !

Carlos Trillo profite de cette ouverture vers le marché italien pour écrire une bande au format comics destinée à la jeune dessinatrice italienne Laura Scarpa : « Come la vita », une co-édition italienne, française, allemande, néerlandaise et basque !!! Seul le premier tome de ce « C’est la vie », qui raconte l’histoire d’un jeune homme qui tombe amoureux de sa voisine, est publié en France, en 2001, dans la collection « Privilège » de La Mascara (Semic).

C’est d’ailleurs pour la France (et les éditions Casterman qui sont pourtant d’origine belge) qu’il collabore avec un compatriote exilé, le dessinateur Walter Fahrer, sur les trois albums de « Mon nom n’est pas Wilson », de 2000 à 2004. Ce thriller est inspiré de la vie d’un agent de la C.I.A. que le scénariste avait véritablement rencontré : sa mission étant de protéger un riche propriétaire, dans une demeure où tout le monde complote… : deux autres enquêtes étant normalement prévues, à l’origine…

Le label francophone Erko, qui dissimulait une partie des activités de son agent (Erwin Rustemajic) va publier, quant à lui, ses autres productions qui n’ont pas eu la faveur des éditeurs en place ; en particulier celles que Carlos Trillo réalise avec l’artiste argentin Juan Bobillo : « Zachary Holmes » (deux albums en 2001 et 2002), « Sick Bird » (traduit simplement par « Bird », le temps de trois albums publiés de 2001 à 2004) et « Chocolate con fritas » (« Des frites au chocolat »), une histoire humoristique avec des enfants, proposé en 2003 : Trillo développant aussi, et de plus en plus, ses écrits pour les plus jeunes…

Les aventures de « Zachary Holmes », un garçon qui devient détective par passion pour une jeune fille admiratrice de Sherlock Holmes, ont été créées, en 2000, pour le magazine argentin Genios, lequel est, d’ailleurs, destiné principalement aux enfants. Quant à la série de science-fiction « Sick Bird », entièrement réalisée en couleurs directes, il s’agit, tout comme « Des frites au chocolat », d’une production prévue pour une parution simultanée dans plusieurs pays. Cependant, leur dernière collaboration (« Anton Blake », un road-movie sur fond de déprime et d’enquête policière), n’a eu droit qu’à un seul album publié dans la collection « Ligne rouge » des éditions Casterman, en 2005…

Ces dernières années, Carlos Trillo n’a pourtant jamais cessé de travailler : outre quelques arguments cinématographiques pour des films comme « No hay hombres » de Fischerman ou de nombreux articles et rubriques pour diverses revues (dont « La Familia Sanborombón », publié dans le magazine Jardín destiné aux petits qui ne savent pas lire), on lui doit bien d’autres bandes dessinées, dont seulement quelques-unes ont été traduites chez nous :
- Le premier album humoristique de « Neferu », l’histoire d’un chat qui se prend pour le roi de la création, dessiné par son compatriote Peni (Pedro Penizzotto) en 2002, et qui a été publié en France, en 2004, sous le titre « Néférou le chat », chez Erko.
- Le trop méconnu et pourtant excellent, car cynique à souhait, « Sarna » (« Mémoires d’une vermine ») : les souvenirs d’un flic corrompu et dévoyé, dessinés par Juan Sáenz Valiente pour un album en couleurs directes publié, en France, chez Albin Michel, en 2005.

- Ses très recommandables collaborations avec Lucas Valera : « La Corne écarlate » (une amusante parodie d’heroic-fantasy, destinée aux jeunes lecteurs, publiée en France chez Erko, en 2005)

et le troublant « L’Héritage du colonel » (« El Síndrome Guastavino » ou les fantasmes d’un petit fonctionnaire de l’état argentin), en 2008. Cette création réalisée pour les éditions Delcourt lui avait permis de venir en France, en janvier de l’année suivante, à l’occasion du festival d’Angoulême ; car cet ouvrage était nommé dans la sélection officielle.

- Et « Jusepe en Amérique », tonitruante équipée fantastico-historique d’un nain bossu, en route pour l’Argentine sur un bateau espagnol, vers 1535, mise en images par Pablo Túnica (un jeune dessinateur argentin qui pourrait être son fils) (3) , publiée chez nous, en 2009, dans la collection « Bayou » de chez Gallimard.
Hélas, il faut bien reconnaître qu’en dépit de leur bon accueil critique, les bandes dessinées de Carlos Trillo n’ont jamais été des « best-sellers » dans nos contrées. Aussi, il y a peu de chance pour que l’on connaisse un jour des traductions françaises de ses autres récits écrits pour des auteurs peu connus dans l’hexagone : tels Horacio Lalia, Osvaldo Pérez d’Elías, Oscar Garibaldi, Alberto Macagno, Víctor Hugo Arias, Tabaré Gómez, Juan Dalfiume, Alberto Balbi, Ignacio Noé, Pino Sauro, Gustavo Sala (avec « Torni Yo », écrit en duo avec Eduardo Maicas, dans le magazine enfantin Genios, en 2006) ou encore Oscar Grillo avec lequel il crée « Trillo y Grillo », une amusante série où il n’hésitait pas à se caricaturer lui-même, sans complexe ! Mais il faut dire aussi que la production de cet écrivain, maître incontesté dans le domaine de la critique sociale en bandes dessinées (ce qui en faisait, d’ailleurs, l’un des meilleurs scénaristes argentins et même internationaux) était tellement impressionnante… : autant sur le plan de la quantité et de la diversité que de la qualité !!!

Gilles RATIER, avec l’aide de Christophe Léchopier à la technique

(1) Notamment avec Fernando Fernández (« La Leyenda de las Cuatro Sombras » dans Zona 84, en 1982), mais aussi avec Juan Giménez sur « El Extraño Juicio a Roy Ely » (en 1980) et « Basura » (en 1986).

Si le premier est encore inédit en langue française, le second a été traduit sous le titre « Gangrène », lorsque cette histoire de science-fiction sanglante a été publiée dans L’Écho des Savanes Spécial USA, du n°19 au n°26 de 1986, avant d’être compilée en album chez Comics USA (filiale des éditions Glénat), l’année suivante !

(2) Il semblerait que les ouvrages de Carlos Trillo et Dominguo Mandrafina, édités par Hervé Desinge chez Albin Michel (à la fin des années quatre-vingt dix), soient en cours de réédition chez Glénat : ainsi, l’intégrale de « Vieilles canailles » est-elle annoncée pour le mois de juillet, dans la collection « Turbulences » de sa filiale Vents d’Ouest. Espérons que suivront leur chef-d’œuvre « La Grande arnaque » et quelques inédits comme leur dernière création comique et satyrique, réalisée en Argentine avant « La Guerre des magiciens » (et que nous avions oublié de mentionner dans la première partie de cet article) : « El Conejo de Alicia », co-écrite avec son ami Eduardo Maicas et publiée dans Fierro, en 2007 !

(3) Avec Pablo Túnica, Carlos Trillo a aussi récemment réalisé, en 2007, le récit « Alondra gris » qui est, évidemment, inédit en France !

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