Un petit village — non loin de la frontière suisse — sert de cadre à ce long récit où la sorcellerie est omniprésente, au sein d’une population paysanne inculte, à la merci de la puissance des évêques. À travers deux adolescents que le destin sépare, Virginie Greiner et Annabel évoquent la chasse aux sorcières —incarnations du diable —, qui faisait rage dans les campagnes à la fin du XVe siècle. L’occasion de retrouver deux autrices talentueuses, maîtrisant avec panache une histoire où se mêlent fiction et réalité.
Lire la suite...Dargaud offre Le Mag !
Dargaud Le Mag, trimestriel de 36 pages couleurs qui informe les lecteurs depuis quatre ans, propose une nouvelle formule sympathique avec son n° 15, daté de mai 2016. Un format pratique (18×26 cm), de la couleur, un rédactionnel varié et bien fait… le tout offert aux clients des librairies, spécialisées BD ou non !
À la Une, « La Légèreté », l’album de Catherine Meurisse qui est interviewée, une étude sur le roman graphique, un entretien avec Sébastien Piquet, une mise en avant des « Enfants au pouvoir ! » (arrivée d’une nouvelle génération de héros pour les plus jeunes), toutes les nouveautés du trimestre chez l’éditeur, des échos, la bibliothèque de Vincent Lacoste, le commentaire de Jul (scénariste du futur « Lucky Luke » annoncé pour novembre), un édito dessiné par Terreur Graphique, un dessin inédit d’Alexandre Clérisse, un quiz très BD…
De quoi satisfaire les amateurs de BD, d’autant plus que c’est gratuit !
Dirigé par Philippe Ostermann, ce magazine est réalisé par Bartolomé Lenoir et Frédéric Schwamberger qui en assurent la rédaction en chef.
Pas d’abonnement, une seule adresse, celle de votre libraire. Notons quand même des bonus numériques sur http://www.dargaud.com/Le-Mag.
La communication avec les lecteurs est, depuis longtemps, une pratique difficile que les éditions Dargaud exercent pourtant depuis de nombreuses années. On se souvient avec émotion de La Lettre disparue en 2008 (100 numéros en 17 ans), remplacée par divers produits plus publicitaires qu’informatifs.
Henri FILIPPINI