Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Titeuf : 25 ans et toujours à fond le slip !

Tout juste 25 ans après la parution de son premier album en noir et blanc, initialement tiré à 3 000 exemplaires par les éditions Glénat, Titeuf le héros à la mèche blonde est de retour pour un quinzième opus dont le tirage atteint les 550 000 exemplaires.
Même si l’euphorie de la grande époque, où les ventes dépassaient allègrement le million d’albums, n’est plus d’actualité, le héros facétieux de Zep demeure le champion incontesté des enfants de papier. « Si personne te regarde, c’est que t’es invisible. Si trois personnes te regardent, t’as déjà moins la honte. Si vingt personnes te regardent, t’es méga populaire. Si tout le monde te regarde… t’es à fond le slip ! » : ce texte placé au dos de l’album résume tout à fait l’esprit de la série, où le Titeuf d’aujourd’hui imagine son passage à l’adolescence tout au long de gags sublimes en une ou deux pages. De l’humour de cours de récré, en compagnie de ses copains, à des thèmes plus proches de l’actualité : Internet, le nucléaire, la politique, le complotisme (avec le nouveau personnage de Loïc l’illuminé)… Zep observe notre monde à travers le regard de son héros avec humour, tendresse, tolérance, naïveté.
Aux côtés de « Ducobu », « Cédric », « Boule et Bill » et autres héros juvéniles, « Titeuf » demeure un personnage à part qui sans cesse s’évade du cadre familial pour aborder sans complexe des sujets d’adultes.
Les éditions Glénat profitent de ce lancement pour proposer aux fans du héros l’Émotiteuf : application téléchargeable offrant 16 stickers à l’effigie de Titeuf, de ses comparses et de ses expressions favorites. Ils pourront les utiliser pour illustrer leurs discussions en ligne et leur SMS. Ils sont téléchargeables gratuitement sur l’application Émotiteuf.
Henri FILIPPINI
« Titeuf 15 : À fond le slip ! » par Zep
Editions Glénat (10,50 €) — ISBN : 9 782 344 020 937
Bonjour,
Une question me trotte dans la tête depuis un moment.
Pourquoi les premiers Titeuf étaient-ils en noir et blanc ?
C’était quand même assez osé de lancer un nouveau personnage pour la jeunesse ainsi, ne trouvez-vous pas ?
Bien cordialement
Didier
Bonjour,
Titeuf a fait son apparition dans « Sauve qui peut », un fanzine suisse plutôt luxueux, imprimé en noir et blanc (dans le n° 5, mars 1992).
Bien cordialement,
PG