Après deux diptyques d’une série sans personnages récurrents particulièrement réussis (1), le scénariste Zidrou et le dessinateur Arno Monin continuent de mettre en cases le thème de l’adoption en publiant — toujours sous forme d’une comédie mélancolique pour le grand public — un cinquième tome qui peut se lire sans qu’on ait eu connaissance des précédents : un one shot qui privilégie l’émotion, la douceur et la délicatesse (tant dans l’idée et la narration que dans le graphisme), en scénographiant trois jeunes filles qui sont devenues sœurs…, puis orphelines de leur papa adoptif. Une belle histoire familiale écrite avec optimisme, pour nous aider à surmonter, plus facilement, les épreuves que la vie nous fait régulièrement subir…
Lire la suite...Patrick Sobral dans Spirou !
Et oui, le célèbre auteur des « Légendaires » apparaît en page 29 du n° 4267 du magazine Spirou, publié par les éditions Dupuis.
Mais ce n’est assurément pas de la manière dont vous pouvez vous l’imaginer…
Avec son numéro 4267, daté du 22 janvier 2020, l’équipe de Spirou a réalisé un magazine entièrement consacré au festival de la bande dessinée d’Angoulême. C’est donc un magazine un peu spécial, lequel donne la parole aux auteurs pour raconter leurs souvenirs de cette manifestation mythique, rassemblant la plupart des acteurs du 9e art français, belge, européen, voire international.
Et c’est au détour de ces souvenirs, qu’Olivier Dutto, l’auteur des « Petits Diables », Prix Jeunesse du festival en 2005, raconte, de manière forcément romancée, sa rencontre avec ses fans : dont certains le confondent, peut-être, avec d’autres dessinateurs plus prestigieux ou plus âgés. C’est en finissant sa journée de dédicace qu’il croise une jeune fille qui a fait plus de 200 kilomètres pour rencontrer son idole : Patrick Sobral, l’auteur des « Légendaires ». Or, avec les embouteillages, elle est arrivée trop tard. Qu’à cela ne tienne, Olivier va aller chercher Patrick dans la salle de repos des auteurs, où, fourbu, ce dernier va miraculeusement retrouver des forces en dernière case pour contenter cette jeune lectrice.
Admirablement croqué, on reconnaît immédiatement Patrick dans ces deux cases mémorables. On reconnaît surtout son dévouement envers ses lecteurs. Abnégation qui lui permet de lire le plaisir que procure un de ses dessins sur ces visages enfantins venus à sa rencontre. Et même si ce n’est pas demain que les éditions Delcourt vont lâcher leur poulain pour le voir partir chez Dupuis, contrairement a ce que l’on peut croire ici, c’est une belle reconnaissance pour Patrick Sobral qui a forcément apprécié ce clin d’œil.
Rendez-vous donc à Angoulême, entre le 30 janvier et le 2 février 2020, pour la 47e édition du festival international de la bande dessinée. Qui sait, vous y croiserez peut-être Patrick Sobral, Olivier Dutto, ou d’autres auteurs dont vous êtes forcément fans.
Gwenaël JACQUET
Un journal de 80 ans qui arrive à demeurer original, intéressant, jeune mais pas que… bravo!
Ma fille de 13 ans et moi (52) le lisons chaque semaine avec intérêt.