Christian Gaty : réaliste et efficace ! (deuxième et dernière partie)

Suite et fin du dossier sur Christian Gaty qui, seul ou à quatre mains avec son ami Lucien Nortier, a mis son savoir-faire au service d’une bande dessinée réaliste classique et efficace. Gros plan sur un dessinateur discret, aujourd’hui bien oublié.

« Thierry la fronde » Journal de Mickey n° 611 (09/02/1964).

« Thierry la fronde » Journal de Mickey n° 683 (27/06/1965).

Dans Le Journal de Mickey en duo avec Lucien Nortier

Au début des années 1960, un Robin des bois à la française fait rêver les jeunes téléspectateurs de l’unique chaîne de l’époque : Thierry la fronde.

Trahi par son intendant messire Florent, l’intrépide Thierry de Janville se réfugie en forêt de Sologne afin de combattre les occupants anglais qui occupent la France sous la bannière du Prince noir.

Entouré par ses fidèles compagnons, Bertrand, Jehan, Martin, Boucicault… sans oublier sa fiancée la blonde Isabelle, il devient Thierry la fronde pour la population opprimée.

Le succès auprès des jeunes est tel que Le Journal de Mickey (1) en présente une version BD composée d’épisodes inédits imaginés par le créateur de la série TV Jean-Claude Deret, adaptés par Pierre Fallot (1909-1976).

Pour des raisons que nous ignorons, Lucien Nortier en signe seul les dessins, mais reconnaît bien volontiers avoir été assisté par Christian Gaty.

« Thierry la fronde » Journal de Mickey n° 674 (25/04/1965).

« Thierry la fronde » Journal de Mickey n° 841 (26/07/1968).

Rodé avec « Dany hôtesse de Paris » dans Mireille, le duo fonctionne parfaitement bien. Gaty, apportant le dynamisme de son trait, assure les crayonnés qui sont ensuite encrés par Lucien Nortier.

L’histoire débute en 1964 avec « L’Impossible Exploit » dans le n° 610 du Journal de Mickey qui se termine dans le n° 674 (25/04/1965), totalisant 130 pages.

Ce long épisode sera suivi par « Mission spéciale », « La Justice de Thierry », « Le Secret d’Hizerth », pour se terminer avec une huitième histoire : « La Demoiselle de Clairance », 24 pages proposées du n° 830 au n° 841 (28/07/1968).

Deux albums seulement, aux tirages très limités, ont été publiés en 2018 par les éditions du Regard.

Le duo poursuit sa collaboration avec l’adaptation par Pierre Fallot, en 44 pages, de « La Flèche du Viking » : roman d’Henri Dupuy-Mazuel », du n° 891 au n° 911 (13/07/1969).

« La Flèche du Viking » Journal de Mickey n° 891 (13/07/1969).

Nortier et Gaty se retrouvent une dernière fois dans l’hebdomadaire de Paul Winkler avec « Mademoiselle d’Artagnan » : un récit de Pierre Fallot de 52 pages se déroulant au temps de la Fronde. La vaillante héroïne, Marie-Lys de Batz, est la fille du fameux mousquetaire d’Artagnan. Parution du n° 1105 (19/08/1973) au n° 1109.

« Mademoiselle d’Artagnan » Journal de Mickey n° 1105 (19/08/1973).

Lucien Nortier revient seul dans Le Journal de Mickey avec une histoire animalière dont il signe aussi le scénario, « Allo toubib ». De son côté, Christian Gaty dessine lui aussi en solitaire « Les Espadons » : une série de récits complets d’une douzaine de pages écrites par René Deynis (1928-1994).

« Les Espadons » Journal de Mickey n° 1134 (10/03/1974).

Elle démarre avec « Pour une poignée de perles » dans le n° 989. Éric, Mikos, Odile, Anna et Bastide explorent les océans aux quatre coins de la planète pour le compte de la Comex. Cette série très documentée compte une vingtaine d’épisodes publiés jusqu’au n° 1229 du Journal de Mickey (04/01/1976).

« Les Espadons » Journal de Mickey n° 1156 (11/08/1974).

Conseillé par Dominique Sérafini, plongeur et dessinateur, lui aussi un temps hôte de l’atelier 63, Christian Gaty propose des pages superbes et riches en décors : peut-être les plus travaillées de sa longue carrière. Un seul album a été édité par Hachette en 1974.

« Les Espadons » Journal de Mickey n° 1229 (04/01/1976).

Retour à Vaillant

Christian Gaty y revient aux côtés de son ami Lucien Nortier, 18 ans après ses brefs débuts à Vaillant, alors qu’entre-temps l’hebdomadaire est devenu Vaillant, le journal de Pif. La série « Robin des Bois » est lancée dans le n° 1049 (20/06/1965) avec l’épisode intitulé « La Nuit de Nottingham », réalisé avec le concours de Robert Gigi. Gaty prend le relais dès le second épisode, « Robin et le trouvère », dans le n° 1056 (08/08/1965).

« Robin des Bois » Vaillant n° 1056 (08/08/1965).

Avant la reprise du personnage par E. T. Coelho dans le n° 1265, n° 27 pour ce qui est de Pif gadget (30/08/1969), Lucien Nortier est assisté par Gaty, puis surtout par Charly Kieffer : dessinateur qui s’est ensuite orienté vers la publicité. Le scénariste Jean Ollivier propose des aventures classiques du hors-la-loi défendant les opprimés, au cours de récits complets de 12, puis de 20 pages.

« Robin des bois » Pif gadget n° 1258/20 (07/1969).

Dès le premier épisode du « Grêlé 7-13 », Gaty et Nortier sont aux commandes de cette série écrite par Roger Lécureux qui débute dans le n° 1101 (19/06/1966).

« Le Grêlé 7-13 » Vaillant n° 1101 (19/06/1966).

Sept taches de rousseur sur une joue, 13 sur l’autre, le Grêlé est un jeune gars de Ménilmontant ayant débarqué en province, afin d’aider les maquisards dans leur lutte contre l’occupant nazi. Aux côtés de son compagnon surnommé L’Ermite, il est le héros d’une quinzaine d’histoires à suivre, puis de 37 récits complets en dix pages.

« Le Grêlé 7-13 » Vaillant n° 1167 (24/09/1967).

Un ultime épisode, « Les Derniers Combats », est publié dans le n° 1356 de Vaillant, ou n° 118 de Pif gadget, en mai 1971.

« Le Grêlé 7-17 » Pif gadget n° 1356/118 (05/1971).

Quelques épisodes sont réédités dans Pif parade aventure. Un seul album est édité par les éditions Vaillant en 1973, 13 autres à tirage très limité le seront par les microéditions Taupinambour, de 2008 à 2012.

Après ceux de Robin des Bois et du Grêlé 7-13, ce sont les exploits d’un autre défenseur du peuple que Gaty et Nortier proposent dans Pif gadget à partir du n° 1359/121 (17/06/1971) : Fanfan la Tulipe.

« Fanfan la tulipe » Pif gadget n° 1359/121 (06/1971).

Interprété au cinéma par Gérard Philipe, il a déjà été le héros d’une bande dessinée illustrée par Étienne Le Rallic publiée dans L’Intrépide. Ancien soldat de l’armée royale ayant déserté, le rusé Fanfan parcourt la France, toujours prêt à défendre une bonne cause.

« Fanfan la tulipe » Pif gadget n° 1564/326 (05/1975).

Jean Sani (Jean Sanitas, 1927-2016) écrit le scénario de récits complets en dix pages, puis huit, dans un premier temps signés Gaty et Nortier, puis réalisés par le seul Christian Gaty à partir du n° 1529/291 (18/09/1974) de Pif gadget. Ses exploits prennent fin dans le n° 1824/586 (15/06/1980) avec « La Grande Bataille », alors que le Français lutte depuis quelque temps en terres africaines contre les négriers.

« Fanfan la tulipe » Pif gadget n° 1723/485 (07/1978)

La série compte plus de 200 épisodes, dont certains sont repris dans Pif parade aventure. Un album est publié par les éditions Kangourou en 1975, un autre chez Temps forts en 2003 et 11 sont édités à très faible tirage par les éditions du Taupinambour de 2007 à 2009.

« Fanfan la tulipe » Pif gadget n° 1824/586 (06/1980).

Avec « L’Homme des tropiques », première aventure de Cogan, Christian Gaty crée un personnage dans l’air du temps, imaginé par Jean Ollivier.

Membre actif du World Wildfife Fund (inspiré par le WWF), il promène sa tignasse blonde aux quatre coins du globe, s’attaquant aux braconniers, défendant le monde animal, protégeant la nature.

Ce baroudeur des temps modernes, accompagné par la jolie Jill, est le héros d’un premier récit complet publié dans le n° 1964/726 (février 1983) de Pif gadget.

Après une quarantaine d’épisodes la série prend fin avec « Les Frères de la mer » : histoire proposée dans le n° 2465/1227 (janvier 1993) du journal, alors sur le point de disparaître.

« Cogan » Pif gadget n° 1964/726 (02/1983).

Trois albums sont publiés en 1987, 1991 et 1993 : respectivement par Messidor, la Farandole et Vaillant-Miroir sprint.

« Cogan » Pif gadget n° 2465/1227 (01/1993).

Au cours des années 1980, les dessins animés envahissent les petits écrans. Pif gadget sacrifie à la mode, en adaptant « Blackstar », l’animé américain du studio Filmation Associates. Écrit par Jean Ollivier, le premier épisode, « Le Naufragé du cosmos », est proposé dans le n° 2084/846 (juin 1985). Christian Gaty se glisse avec aisance dans le style comics, faisant néanmoins regretter ses héros d’antan. Une dizaine d’épisodes sont offerts aux lecteurs jusqu’au n° 873 (décembre 1985).

« Blackstar » Pif gadget n° 2084/846 (06/1985).

Toujours à la recherche de nouveaux moyens pour retenir ses lecteurs, la rédaction de Pif gadget, dont les ventes régressent, testent des projets collectifs auxquels participent les dessinateurs du journal. C’est ainsi que Christian Gaty adapte des extraits du « Monde sans soleil » de Jacques-Yves Cousteau (n° 366 en février 1976),

« Le Serment des Carnutes » Pif gadget n° 1899/661 (11/1981).

dessine « Le Serment des Carnutes » avec Jean Ollivier au scénario (n° 661 en novembre 1981) ou « Ulysse et le cyclope » (n° 671 en février 1982),

« Ulysse et le cyclope » Pif gadget n° 671 (02/1982).

propose un projet avorté d’une nouvelle série fantastique avec Jean Ollivier (« Les Découvreurs », quelques fois titré « Le Clan des découvreurs », à partir du  n° 686 de mai 1982),

« Les Découvreurs » Pif gadget n° 1924/686 (05/1982).

adapte « La Guerre des boutons » de Louis Pergaud avec Léon Wisznia (n° 713 en novembre 1982), évoque « Marco Polo » avec Jean Ollivier (n° 715 de décembre 1982)…

« La Guerre des boutons » Pif gadget n° 1951/713 (11/1982)

En 1992, le journal est racheté par Jacques Wojcik, un entrepreneur du bâtiment proche du PC, qui le conduit à sa perte en quelques mois. Âgé alors de 67 ans, Christian Gaty lève le pied et ne se consacre plus qu’à la réalisation des aventures de Barbe-Rouge. Sa collaboration à Pif gadget lui aura permis de réaliser plus de 3 000 pages, seul ou en duo, avec son ami Lucien Nortier.

« Docteur Justice » page d’essai (1969).

Notons, qu’en 1969, il a été contacté par la rédaction de Pif gadget pour réaliser un essai de la future série écrite par Jean Olliver : « Docteur Justice ».

Deux pages ont été dessinées, mais c’est Raffaele Carlo Marcello qui sera retenu, le dessin de Gaty ayant été jugé trop proche de celui du « Grêlé 7-13 » qu’il animait à l’époque dans le journal.

Quelques escapades… et Barbe-Rouge arrive

Tout en poursuivant ses livraisons pour Le Journal de Mickey et Pif gadget, Christian Gaty trouve encore le temps de travailler pour d’autres supports. Il publie brièvement, en 1977, quelques histoires complètes dans le Nouveau Tintin, lorsque Jean-Michel Charlier en devient l’un des responsables de la rédaction.

Il participe à la collection Vidi des éditions Chancerel/Fleurus, illustrant l’ouvrage « Le Tir à la chasse » de Jacques Siméon.

« Le Tir de chasse » Chancerel (1977).

En 1980, aux éditions Dargaud, il rejoint le studio Five Star monté par Claude Moliterni. Aux côtés de Philippe Luguy, René Deynis, Max Lenvers et Pierre Le Guen, il dessine des épisodes des dessins animé japonais « Albator » et « Captain Fulgur » pour le magazine Le Journal de Captain Fulgur. L’aventure Five Stars prend fin dès l’année suivante.

« Albator » Journal de Captain Fulgur n° 2 (mai 1980).

Il illustre, en 1981, un ouvrage de la collection Hachette Juniors ayant pour thème la conquête de l’Ouest. Sur le même sujet, il signe deux récits en 1981 pour l’Histoire du Far West chez Larousse : « Mac Coy et les cow-boys » (n° 15) écrit par Jacques Bastian et « La Princesse des Potomacks » (n° 24) avec au scénario Jean Ollivier.

Histoire du Far West n° 24 (19/08/1981).

À l’occasion du bicentenaire de la Révolution, il publie en 1988, aux éditions Messidor/La Farandole, l’album « Rossignol, un citoyen de la Révolution », lui aussi écrit par Jean Ollivier.

« Rossignol » Messidor/La Farandole (1988).

On lui doit également quelques bandes dessinées pour la publicité destinées à la presse féminine, dont une pour une marque de coussins vibreurs électroniques conçue avec Lucien Nortier.

Publicité dans Nous deux n° 1055 (1967).

Aux côtés de Roland Garel, il devient dessinateur reporter au quotidien France-Soir de 1969 à 1973.

En 1980, Joseph Gillain (Jijé) décède, laissant sans dessinateur les séries « Barbe-Rouge » et « Michel Tanguy » créées par le scénariste Jean-Michel Charlier. Dans un premier temps, Laurent Gillain, l’un des fils de Jijé, tente sous le pseudonyme Lorg de prendre le relais de son père, dont il était l’assistant pour « Barbe-Rouge ». Charlier jugeant son travail en solo trop faible confie la suite à Christian Gaty, dont il connaît bien les qualités. Jijé ayant dessiné les huit premières pages et le premier strip suivant des « Disparus du Faucon noir », Gaty lui succède au pied levé, avec brio.

« Barbe Rouge : Les Disparus du Faucon noir » Hachette (1982).

L’album sort en octobre 1982 chez Novedi/Hachette, l’année suivante c’est au tour de « L’Or maudit de Huacapac », enfin en 1987 parution de « La Cité de la mort ». Notons que deux albums indépendants sont mis en images par Patrice Pellerin en 1983 et 1987. Après le décès, en 1989, de Jean-Michel Charlier, il faut attendre 1991 pour lire « Pirates en mer des Indes » chez Alpen Publishers, dont le scénario commencé par Charlier (21 pages) est terminé au pied levé par Jean Ollivier.

« Barbe Rouge : À nous la Tortue ! » (Dargaud 1995).

Les deux vieux amis poursuivent la série de flibuste avec la publication, en 1992, de « La Fiancée du grand Moghol ». Quatre autres épisodes sortent de 1994 à 1997 chez Dargaud qui réédite les précédents : « La Flibustière du Sans pitié », « À nous la Tortue », « L’Or et la gloire », enfin « La Guerre des pirates ».

Christian Gaty prend une retraite bien méritée en 1997 et décéde à Paris, à l’âge de 94 ans, le 26 juillet 2019. Il est enterré au cimetière de Laradde dans le Puy-de-Dôme.

« Barbe rouge : La Guerre des pirates » : dernière planche dessinée par Gaty, Dargaud (1997).

Il nous a semblé intéressant de présenter ce dessinateur classique, au trait dynamique et efficace, aujourd’hui fort oublié. Sa présence est fugitive dans les magazines spécialisés : un court entretien dans À l’Aise n° 15 (automne 1988) et un autre avec Jean Ollivier dans La Lettre de Dargaud n° 14 (décembre 1993).

 Henri FILIPPINI

 Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER

Pour lire la première partie, cliquez ici : Christian Gaty : réaliste et efficace ! (première partie).

(1)       Voir : 80 bougies pour Le Journal de Mickey (deuxième partie).

Galerie

11 réponses à Christian Gaty : réaliste et efficace ! (deuxième et dernière partie)

  1. Patrick Sirot dit :

    Super dessinateur que je n’aime que mieux après la lecture de ces deux excellents articles. Merci.

  2. caramel dit :

    Les planches de fanfan sont particulièrement intéressantes surtout en noir et blancs, un sacré bon coup de pinceau.

  3. BARRE dit :

    Intéressante cette version du docteur Justice dessinée par Gaty. Pourquoi lui avoir reproché un style trop proche de celui du Grêlé, puisqu’il en était le dessinateur? C’est plutôt le choix d’opter pour un « nouveau » dessinateur arrivé chez Pif, en la personne de Marcello, ce qui s’est avéré judicieux finalement…

  4. Brieg HASLÉ-LE GALL dit :

    Merci Henri pour cet article passionnant et bravo pour l’iconographie ! À propos de la reprise de BARBE-ROUGE par Christian Gaty et Jean Ollivier, je me permets de conseiller aux lecteurs les dossiers que j’ai commis dans les tomes 9, 10 et 11 de l’INTÉGRALE BARBE-ROUGE…
    https://www.dargaud.com/bd/barbe-rouge/barbe-rouge-integrales/barbe-rouge-integrales-tome-9-lempereur-au-masque-dor
    https://www.dargaud.com/bd/barbe-rouge/barbe-rouge-integrales/barbe-rouge-integrales-tome-10-pirates-en-mer-des-indes-0
    https://www.dargaud.com/bd/barbe-rouge/barbe-rouge-integrales/barbe-rouge-integrales-tome-11-lor-et-la-gloire-bda5184590

  5. Henri Khanan dit :

    Un excellent dessinateur qui n’a pas connu le succès mérité, encore une victime du système PCF-Vaillant-Pif qui ne mettait pas en valeur ses talentueux auteurs.

    • BARRE dit :

       » Victime du système PCF… » Duclos ou Marchais avait donné des ordres précis? :-) Plus sérieusement, c’était comme ça à l’époque, les responsables n’ont pas jugé utile et/ou rentable de miser sur une politique d’albums, mais ils ont permis la publication d’excellentes revues, très éclectiques, ce qui n’est déjà pas si mal non? Et tout cela n’empêche pas de relire ces talentueux auteurs, et de lire d’excellents articles sur ce site…

  6. Jean Poh dit :

    Blackstar n’a rien à voir avec le manga ou le Japon, c’était un D.A. 100% américain par le studio Filmation, également producteur d’une adaptation de Flash Gordon et de Tarzan, et plus tard de la ligne de jouets Maîtres de l’univers. Les commentaires sur le « style manga » étaient plutôt à réserver au paragraphe sur Albator qui lui, effectivement, est japonais.

  7. Hubert HOLLE dit :

    Gille, j’espère que tu as aimé mon GATY / MARIJAC. Même dans les rom-com, GATY était bon.

  8. Ralph dit :

    Bonjour Gilles Ratier.
    Bravo pour cette présentation tres interessante de l’oeuvre de Christian Gatignol.
    Si cela vous interesse je peux partager quelques documents.
    Cordialement.

    • Gilles Ratier dit :

      Merci Ralph !
      Mais rendons à César ce qui appartient à César, c’est quand même Henri Filippini qui est le principal responsable de cet article sur Christian Gaty.
      En fait, pour les dossiers du « Coins du patrimoine », comme celui-ci, nous fonctionnons de la manière suivante : Henri écrit un texte de base et fournit un maximum de reproductions issues de ses propres collections. Ensuite, je relis, vérifie ses écrits (notamment les dates et les noms des auteurs ou des supports) avec les sources à ma disposition, corrige et mets en pages sur WordPress (après nettoyage des images fournies par Henri), en essayant de faire correspondre les textes et les images, complétant si nécessaire les visuels, surtout quand les définitions ne sont pas qualitatives, etc…
      Le prochains dossiers seront consacrés à René Pellos, Robert Dansler, Robert Rigot, Bernard Baray, Étienne Le Rallic, Auguste Liquois, René Giffey et Raymond Cazanave. Mais tout cela demande un énorme travail, tant pour Henri que pour moi, et le temps me manque cruellement…
      Encore merci pour vos compliments
      Gilles Ratier

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