Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...A l’ombre des jeunes filles en fleur 2
Dans ce nouvel épisode, le narrateur voit défiler de sa chambre le ciel, et ses teintes changeantes jour après jour. Il découvre aussi la fête et l’ivresse au restaurant de Rivebelle. Quant aux jeunes filles pour lesquelles son intérêt s’éveille, …
Dans ce nouvel épisode, le narrateur voit défiler de sa chambre le ciel, et ses teintes changeantes jour après jour. Il découvre aussi la fête et l’ivresse au restaurant de Rivebelle. Quant aux jeunes filles pour lesquelles son intérêt s’éveille, et qu’il se contente encore d’observer de loin, il ne les délaisse bientôt plus que pour visiter ce peintre célèbre, Elstir, dont le travail le fascine. Un jour, son ami Saint-Loup quitte Balbec, et c’est Elstir qui, après lui avoir fait découvrir l’art, lui fait découvrir l’amour en lui présentant Albertine.
Bien que les puristes continuent de critiquer le fait qu’on puisse même imaginer d’adpater Marcel Proust en BD, il faut reconnaitre que Stéphane Heuet saisit les justes instants et restitue l’atmosphère générale de l’auteur d’A la recherche du temps perdu à travers son style clair – tant dans le graphisme que dans le découpage narratif – ou encore son travail sur les décors. Après, il faut aimer Proust ….
éditions Delcourt – 12,5€