Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...A l’ombre des jeunes filles en fleur 2
Dans ce nouvel épisode, le narrateur voit défiler de sa chambre le ciel, et ses teintes changeantes jour après jour. Il découvre aussi la fête et l’ivresse au restaurant de Rivebelle. Quant aux jeunes filles pour lesquelles son intérêt s’éveille, …
Dans ce nouvel épisode, le narrateur voit défiler de sa chambre le ciel, et ses teintes changeantes jour après jour. Il découvre aussi la fête et l’ivresse au restaurant de Rivebelle. Quant aux jeunes filles pour lesquelles son intérêt s’éveille, et qu’il se contente encore d’observer de loin, il ne les délaisse bientôt plus que pour visiter ce peintre célèbre, Elstir, dont le travail le fascine. Un jour, son ami Saint-Loup quitte Balbec, et c’est Elstir qui, après lui avoir fait découvrir l’art, lui fait découvrir l’amour en lui présentant Albertine.
Bien que les puristes continuent de critiquer le fait qu’on puisse même imaginer d’adpater Marcel Proust en BD, il faut reconnaitre que Stéphane Heuet saisit les justes instants et restitue l’atmosphère générale de l’auteur d’A la recherche du temps perdu à travers son style clair – tant dans le graphisme que dans le découpage narratif – ou encore son travail sur les décors. Après, il faut aimer Proust ….
éditions Delcourt – 12,5€