« Les Aventures de Gérard Crétin » est une bande dessinée en une page proposée dans le mensuel Mikado des éditions jeunesse Milan, entre 1989 et 1994, et c’est la première série de gags que l’immense Florence Cestac (1) a créée spécifiquement pour la presse ! Son antihéros a tendance à être vantard et gaffeur : il croit souvent savoir tout faire mieux que les autres et être le meilleur en tout… Mais il est quand même attachant, car terriblement naïf ! Ainsi, il enchaîne les situations hilarantes et embarrassantes, incarnant, avec une tendre absurdité, certains travers humains. Le trait de la reine du gros nez en BD y est déjà unique, même si elle juge avoir fait quelques progrès depuis. Mais comme le dit elle-même : « un petit coup de nostalgie, ça ne peut pas faire de mal ! »
Lire la suite...L’enfant Loup
Le début : Après avoir assassiné son frère et sa famille, Mathias Le Sec prend le pouvoir et règne en maître impitoyable sur le Duché. Miraculeusement, l’enfant du duc légitime a échappé au massacre, grâce au courage de sa nourrice. …
Le début : Après avoir assassiné son frère et sa famille, Mathias Le Sec prend le pouvoir et règne en maître impitoyable sur le Duché. Miraculeusement, l’enfant du duc légitime a échappé au massacre, grâce au courage de sa nourrice. Un meneur de loup le recueille et l’élève loin des hommes et des intrigues du pouvoir. Dix ans plus tard, l’existence de cet enfant, héritier du Duché, est devenu une légende, porteuse d’espoir pour les gens du peuple et de hantise pour les usurpateurs.
Notre avis : Lorsque Swolfs s’attaque à un genre précis, l’oeuvre qu’il réalise fait souvent ensuite objet de référence. Ce fut le cas du western Durango (Alpen) ou du fantastique Prince de la Nuit (Glénat), pour ne citer que les séries les plus connues et hors celles qu’il scénarise uniquement. Légende, sa nouvelle série, qu’il situe cette fois dans l’univers médiéval, ne fera pas exception à la règle, tant la densité du scénario (même si Swolfs n’évite pas certains clichés du genre, comme cet héritier qu’on croit mort et qui est en fait recueilli par un marginal reclus dans la forêt), la construction du récit, le découpage toujours très « cinématographique » et le graphisme réaliste superbement maîtrisé font mouche tout au long de ce premier tome. Que dire de plus ? LT
Soleil – 12,50€