« Les Aventures de Gérard Crétin » est une bande dessinée en une page proposée dans le mensuel Mikado des éditions jeunesse Milan, entre 1989 et 1994, et c’est la première série de gags que l’immense Florence Cestac (1) a créée spécifiquement pour la presse ! Son antihéros a tendance à être vantard et gaffeur : il croit souvent savoir tout faire mieux que les autres et être le meilleur en tout… Mais il est quand même attachant, car terriblement naïf ! Ainsi, il enchaîne les situations hilarantes et embarrassantes, incarnant, avec une tendre absurdité, certains travers humains. Le trait de la reine du gros nez en BD y est déjà unique, même si elle juge avoir fait quelques progrès depuis. Mais comme le dit elle-même : « un petit coup de nostalgie, ça ne peut pas faire de mal ! »
Lire la suite...Le bouddha d’Azur tome 1
Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il …
Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il va croiser la route du Yeti, et finir recueilli dans un monastère tibétain. Hors des livres scolaires, il va apprendre l’amitié avec Chogyam et Namgyal et découvrir une toute autre philosophie de la vie. Mais l’insatiable curiosité de « Porridge » va l’amener face à Lhal, une jeune fille gardienne du Bouddha d’Azur, bouddha mythique qui n’est apparu que de rares fois dans l’histoire humaine. Aux portes du monastère, la rumeur du monde ne va pas tarder à se faire entendre. En 1962, la Chine est en train d’envahir le Tibet.
Notre avis : Le bouddha d’Azur réunit trois thèmes fondamentaux de Cosey : la quête initiatique, le road-movie contemplatif et le Tibet occupé. Quand on connaît les qualités de raconteur d’histoires et de faiseur d’images de l’auteur, on ne peut s’imaginer que le mieux. Et la réalité est à la hauteur de nos espérances pour ce qui est sans doute (et ce n’est pas peu dire), un des meilleurs album jamais réalisés par Cosey. Seule interrogation : on se demande ce que fait ce dyptique dans la collection empreinte(s) alors qu’il était naturellement dédié à Aire Libre. C’est un détail. A acheter les yeux fermés. LT
Dupuis – Collection Empreintes) – 13.95€