Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
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Le début : C’est l’hiver à Stockholm. Suzan y séjourne avec son père adoptif, ambassadeur itinérant en mission de remplacement de quelques semaines dans la capitale suédoise. Suzan y trouve le temps long ; mise à part la toute prochaine cérémonie …
Le début : C’est l’hiver à Stockholm. Suzan y séjourne avec son père adoptif, ambassadeur itinérant en mission de remplacement de quelques semaines dans la capitale suédoise. Suzan y trouve le temps long ; mise à part la toute prochaine cérémonie des Nobel, les distractions y sont inexistantes et les nuits interminables. Mais très vite, de vieilles connaissances viennent se rappeler à son (mauvais) souvenir. Orion d’abord, représentant d’une mystérieuse agence de lutte contre le terrorisme. Anton Grivenko ensuite, celui-là même qui avait été son compagnon de larcins dans un passé encore brûlant …
Notre avis : Jean Van Hamme, qui, on le sait, va abandonner deux des personnages qui ont fait sa gloire : Thorgal et XIII, ne devrait à priori se séparer ni de Largo Winch, ni … de Lady S. L’auteur à succès semble s’être attaché, tant il s’en donne à cœur joie dans l’élaboration des scénarios, à sa série la plus récente (il ne s’agit ici que du troisième épisode) ayant pour personnage principal une jeune et belle héroïne cosmopolite d’origine russe, adoptée par un diplomate américain et espionne contre son gré . Ce troisième épisode, qui met en scène l’héroïne pleine de ressources, face à une opération complexe de la mafia russe qui consiste à enlever les prix Nobel à Stockholm, est écrite avec professionnalisme et talent par un Jean Van Hamme en grande forme, et est illustrée classiquement et efficacement par Philippe Aymond. LT & GR