Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
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Le début : Elle s?appelle Rosangella. Elle vit seule avec ses trois enfants dans une petite ville de province où elle s’occupe d’un manège . Un jour, le passé fait irruption dans sa vie. Ce passé s’appelle Max, un type …
Le début : Elle s?appelle Rosangella. Elle vit seule avec ses trois enfants dans une petite ville de province où elle s’occupe d’un manège . Un jour, le passé fait irruption dans sa vie. Ce passé s’appelle Max, un type brutal et bravache avec lequel Rosangella a partagé sa vie. Mais Max a beau dire qu’il a changé, Rosangella le connaît trop pour ne pas se méfier ? Il est tout le contraire de Jo, un homme paisible et doux qu’elle vient de rencontrer quelques jours plus tôt. Ce que MAx et Jo ne savent pas encore, c’est qu’ils se sont déjà croisés.
Notre avis : Après la série « Le cadet des Soupetard » ou encore, plus célèbre, « Lie de Vin », voilà un sacré plaisir que de retrouver l’association entre Olivier Berlion et Eric Corbeyran. Corbeyran, le scénariste « sur mesure » s’adapte à son dessinateur et, tel un couturier haut de gamme, tisse un récit idéal pour son confrère illustrateur. Ici, sur une idée de Berlion, il développe donc l’histoire d’une femme battue, abandonnée et qui lutte pour son indépendance et la liberté de ses enfants. L’ensemble est superbement mis en image par le dessinateur, qui restitue avec son trait et ses couleurs personnels, l’ambiance d’un récit réaliste cynique mais jamais dénué d’espoir. LT
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Dargaud – 15.00€