C’est au cours des années 1960 que Leone Frollo abandonne les bluettes destinées aux jeunes Anglaises pour les « fumetti per adulti » dont les magazines populaires au format de poche envahissent les kiosques transalpins. Loin de s’enfermer dans le genre, il s’oriente vers des productions plus valorisantes, mais toujours osées, souvent destinées à des magazines luxueux. Une nouvelle sélection des œuvres les plus représentatives de ce maître de l’érotisme —sensuel, mais néanmoins audacieux — est proposée dans ce second volume de « L’Art érotique de Leone Frollo ».
Lire la suite...Druillet fait la une de Hermès
Philippe Druillet, l’homme au mille talents, se distingue à nouveau avec la réalisation de la vitrine de la prestigieuse maison Hermès dont le siège se trouve au 24 faubourg Saint-Honoré à Paris.
Mais comment une telle opération a-t-elle pu être montée. Leilah Menchari, directrice de la décoration chez Hermès depuis trente ans s’en explique avec le sourire : « Etant tunisienne, j’avais rencontré Philippe Druillet à son retour d’un voyage en Tunisie. Nous avions sympathisé et je m’étais jurée de faire appel à lui un jour. C’est le lancement du nouveau carré « Aube » créé pour le groupe rock japonais The Alfee par Zoé Pauwells qui a été le déclic. »
Installée depuis début mars, cette vitrine restera en place durant trois mois. Chacun pourra découvrir cette imposante fresque à travers laquelle Druillet fête la naissance du troisième millénaire, dixit Hermès.
Ce qui ne surprendra personne, il s’agit là d’une première, jamais Hermès n’avait, jusqu’ici fait appel à un dessinateur de bande dessinée. Mais, soyons juste, une autre maison a-t-elle, à ce jour, eut cette heureuse démarche ?
Mais redonnons la parole à Leilah Menchari pour la description de cette création très réussie : « Cette vitrine d’angle triangulaire de sept mètres de long sur quatre mètres de large avait besoin d’une forte perspective. C’est ce qu’a fait Druillet en mettant en scène l’espace qui entoure une petite planète. Sa fresque a ensuite été traitée en trois dimension et en plexiglas fluorescent. Nous y avons ajouté un plafond en miroir, ce qui donne à l’ensemble un aspect fabuleux qui rappelle l’effet produit par un kaléidoscope. »
Fasciné par les effets visuels, les lanternes magiques et autres objets merveilleux, Philippe Druillet était le créatif le plus idoine pour une telle opération, les responsables de chez Hermès ne s’y sont pas trompé.
(Source des informations Le Figaro du 6 mars 2001, article signé O.D.)