Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...La Saveur du Songrong
Jonathan s’implique à nouveau dans la résistance des Tibétains opprimés par la Chine de Pékin. Il participe cette fois à la reconstitution d’une bibliothèque dont les ouvrages ont été détruits et dont le plus précieux livre semble irrémédiablement perdu
La Saveur du Songrong
Jonathan s’implique à nouveau dans la résistance des Tibétains opprimés par la Chine de Pékin. Il participe cette fois à la reconstitution d’une bibliothèque dont les ouvrages ont été détruits et dont le plus précieux livre semble irrémédiablement perdu…
Incarcérés dans une prison chinoise, deux moines tibétains s’évadent, mais l’un d’eux est abattu. Sitôt hors d’atteinte, le survivant entreprend de traverser clandestinement les hauts-plateaux himalayens. En arrivant chez les Naxis, minorité ethnique du Yunnan, il est hélas repéré et grièvement blessé par une patrouille. Lorsque Jonathan le découvre, il ne peut que recueillir ses dernières paroles qui se résument à deux noms, dont celui d’un champignon récolté dans la région, le songrong. Jonathan apprend que l’autre nom prononcé par le fugitif était celui de son co-détenu, le supérieur du monastère dont il est l’hôte. Il apprend surtout que pendant la Révolution culturelle, ce dernier a sauvé de la destruction, l’exemplaire unique d’un ancien texte sacré. En aurait-il révélé la cachette à son complice d’évasion? Que signifie cette mystérieuse allusion au songrong? Tandis qu’il cherche à résoudre l’énigme, espérant ainsi soustraire le précieux manuscrit aux fouilles menées par l’armée chinoise, Jonathan est hanté par le visage d’une jeune femme qu’il a cru reconnaître à travers la vitre d’un camion…
Le retour attendu par des dizaines de milliers de fans du héros mythique de Cosey. Un nouvel hommage au courage d’un peuple qui lutte pour sauvegarder sa culture et ses traditions. Du mystère, du suspense, de l’émotion. Un récit prenant et esthétiquement remarquable qui s’inscrit dans le prolongement du touchant «Celui qui mène les Fleuves à la Mer ».
JONATHAN N »13
La Saveur du Songrong
Cosey
69 FR -
2