À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
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Jonathan s’implique à nouveau dans la résistance des Tibétains opprimés par la Chine de Pékin. Il participe cette fois à la reconstitution d’une bibliothèque dont les ouvrages ont été détruits et dont le plus précieux livre semble irrémédiablement perdu
La Saveur du Songrong
Jonathan s’implique à nouveau dans la résistance des Tibétains opprimés par la Chine de Pékin. Il participe cette fois à la reconstitution d’une bibliothèque dont les ouvrages ont été détruits et dont le plus précieux livre semble irrémédiablement perdu…
Incarcérés dans une prison chinoise, deux moines tibétains s’évadent, mais l’un d’eux est abattu. Sitôt hors d’atteinte, le survivant entreprend de traverser clandestinement les hauts-plateaux himalayens. En arrivant chez les Naxis, minorité ethnique du Yunnan, il est hélas repéré et grièvement blessé par une patrouille. Lorsque Jonathan le découvre, il ne peut que recueillir ses dernières paroles qui se résument à deux noms, dont celui d’un champignon récolté dans la région, le songrong. Jonathan apprend que l’autre nom prononcé par le fugitif était celui de son co-détenu, le supérieur du monastère dont il est l’hôte. Il apprend surtout que pendant la Révolution culturelle, ce dernier a sauvé de la destruction, l’exemplaire unique d’un ancien texte sacré. En aurait-il révélé la cachette à son complice d’évasion? Que signifie cette mystérieuse allusion au songrong? Tandis qu’il cherche à résoudre l’énigme, espérant ainsi soustraire le précieux manuscrit aux fouilles menées par l’armée chinoise, Jonathan est hanté par le visage d’une jeune femme qu’il a cru reconnaître à travers la vitre d’un camion…
Le retour attendu par des dizaines de milliers de fans du héros mythique de Cosey. Un nouvel hommage au courage d’un peuple qui lutte pour sauvegarder sa culture et ses traditions. Du mystère, du suspense, de l’émotion. Un récit prenant et esthétiquement remarquable qui s’inscrit dans le prolongement du touchant «Celui qui mène les Fleuves à la Mer ».
JONATHAN N »13
La Saveur du Songrong
Cosey
69 FR -
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