Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Tanguy et Laverdure sur grand écran
Gérard Pirès, le réalisateur de Taxi, se chargera de mettre en scène l’adaptation des aventures des deux héros créés en 1959 par Jean-Michel Charlier et Albert Uderzo.
Et une de plus ! Après Astérix, Michel Vaillant, Blueberry, Bob Morane et Blake et Mortimer, etc. un nouveau grand classique du neuvième art franco-belge va être adapté au cinéma. S’il s’agit d’une première sur grand écran, n’oublions pas que Tanguy et Laverdure a déjà fait l’objet, en 1967, d’une adaptation pour la télévision, sous le titre Les Chevaliers du ciel (avec Jacques Santi et Christian Marin), Johnny Halliday en avait alors chanté le générique.
C’est donc une nouvelle vie qui commence pour cette série, après la parution en fin d’année dernière de Prisonnier des Serbes (signé de Laidin et Fernandez) qui marquait le grand retour de Tanguy et Laverdure, dont les aventures s’étaient interrompues pendant de longues années, après le décès de Jean-Michel Charlier, en 1989. LT