Revenant au dessin et aux fondamentaux de ses débuts — à une époque où il privilégiait la gaudriole, le grand guignol et la liberté graphique, ce qui était notamment le cas dans le recueil intitulé « Nocturnes » —, Régis Loisel nous gratifie d’un étonnant et magnifique album, de très belle facture, aux éditions Rue de Sèvres : « La Dernière Maison juste avant la forêt », avec l’aide scénaristique de son ami Jean-Blaise Djian. Une histoire foisonnante — de 160 pages — située dans un univers loufoque, délirant, aux limites du fantastique, mais qui est remplie de bons sentiments, et où l’on retrouve tout l’amour pour l’humanité du cocréateur de « La Quête de l’oiseau du temps » ou de « Magasin général » !
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Les films de HBO présentent leur dernier film
produit par Ted Hope, et Paul avec Paul Giamatti et Hope Davis, » American Splendor » a reçu le Grand Prix au dernier festival de Sundance.
La vraie bonne idée de ce long métrage, axé autour de la vie de Harvey Pekar, dessinateur de comics cultes aux Etats-Unis. C’est l’alternance des scènes avec le vrai Harvey Perkar, avec celles de son personnage joué par Paul Giamatti et du personnage de BD qu’il a créé
La version du film est publié par Dark Horse.
Harvey Pekar
En 1976, Harvey Pekar a apporté une brèche dans le comic book américain avec ses histoires d’AmericanSplendor dessinées par plusieurs artistes comme G. Budgett , Chester Brown, Robert Crumb, Alan Moore et Spain Rodriguez entre autres,et introduit un certain réalisme dans ses bandes dessinées. Harvey Pekar a lancé ce comic book comme venant des rues de Cleveland en bouleversant tous les principes de l’Amérique puritaine en jouant la carte du sexe ou de la violence sans aucun romantisme.
Comme un critique l’a dit, » Pekar est comme le Lenny Bruce du comix. Souvent drôle, parfois intense, mais toujours véridique dans un milieu qui se spécialise la plupart du temps dans la fiction. »






