Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Le décès de Laurence Harlé
La scénariste de « Jonathan Cartland » Laurence Harlé est décédée le samedi 4 juin 2005 des suites d’une longue maladie.
HARLÉ, Laurence
(1949- 2005)
Scénariste
Né à Paris (France) en 1949, Laurence Harlé débute dans la bande dessinée par le biais de sa passion de l’Ouest américain. Sous le nom de Kikapoo, elle crée en juin 1974, dans le quatrième numéro du mensuel Lucky Luke, en compagnie de Michel Blanc-Dumont, le personnage de Jonathan Cartland.
Absorbée par ce western dont les qualités sont sans cesse croissantes, Laurence Harlé n’aura par ailleurs qu’une faible production. Dans Pilote, elle réalise cependant avec Patrick Lesueur Reste-t-il du miel pour le thé ? (album Dargaud, 1981) et quelques histoires complètes avec Blanc-Dumont qui seront reprises ensuite (avec d’autres signées par Gémignani et Le Tendre) dans un album intitulé Courts Métrages (Editions Dargaud, 1985).
Perfectionniste, Laurence Harlé prend plusieurs années pour concevoir un important volume très documenté consacré à La Cavalerie américaine (Illustrations de Jean Marcellin, Editions Dargaud, 1986) tout en poursuivant conjointement les aventures de Jonathan Cartland.
En 1991, elle écrit le second volet de la série Silver Screen sous le titre Les Yeux de cendres (dessins R. Brénot – Editions Zenda) et collabore, trois ans plus tard, à La Tour de Babel des croqueurs de sable, un portfolio hors commerce destiné à la presse pour la sortie de l’album L’Âme braise. En 2001, alors qu’elle travaille avec Michel Crespin sur une nouvelle histoire, ce dernier décède brutalement le 14 février. Laurence décède le 5 juin 2005 des suites d’une longue maladie.PM