Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...Leclerc fixe les limites de sa collaboration avec le festival Angoulême
Le célèbre chef d’entreprise – sponsor du Festival s’est exprimé sur son blog à propos de « l’affaire » Thévenet.
On n’avait pas entendu Michel Edouard Leclerc depuis l’annonce du licenciement de Jean-Marc Thévenet, l’ancien Directeur Général du Festival d’Angoulême. Tout le monde s’accorde à dire aujourd’hui que, sans l’intervention financière de ce sponsor principal et désormais « historique » (à quasi-égalité aujourd’hui avec la participation de la Caisse d’Epargne), il y a quelques années, le festival aurait connu de graves problèmes économiques, qui aurait pu le conduire à sa perte.
Sur son blog, Michel Edouard Leclerc rend hommage à l’action de Jean-Marc Thévenet « à qui le FIBD doit (personne ne le conteste) sept belles années de stabilité, de succès et de rayonnement. » Tout en refusant d’intervenir sur le fond de ce licenciement et en rappelant son interventionnisme très limité, comme « en accord avec les autres partenaires (Caisse d’Epargne, ville d’Angoulême…), le parrainage d’un prix ou d’une exposition exclusive », Michel Edouard Leclerc souligne pourtant que « ce qui vient de se passer à Angoulême illustre le décalage entre les ambitions présentes du festival et les moyens de gestion dont il est doté ».
Et de proposer « une forme d’organisation plus professionnelle et plus responsable, sans que ne soient altérés l’esprit du festival, son originalité, sa convivialité. » Ainsi, tout en assurant le festival de son soutien, le patron des hypermarchés Leclerc prévient gentiment : « Avec mon groupe, je répondrai présent à toute sollicitation. Mais la réorganisation des processus de décision est un préalable, pour nous, pour tous les partenaires et pour la crédibilité de l’équipe qui va reprendre en main cette manifestation nécessaire à la promotion de la bande dessinée ».
A bon entendeur …
Laurent Turpin
Le texte complet de M.E. Leclerc sur son blog : http://www.michel-edouard-leclerc.com/blog/m.e.l/archives/bd/index.php?calendar=1