Après deux diptyques d’une série sans personnages récurrents particulièrement réussis (1), le scénariste Zidrou et le dessinateur Arno Monin continuent de mettre en cases le thème de l’adoption en publiant — toujours sous forme d’une comédie mélancolique pour le grand public — un cinquième tome qui peut se lire sans qu’on ait eu connaissance des précédents : un one shot qui privilégie l’émotion, la douceur et la délicatesse (tant dans l’idée et la narration que dans le graphisme), en scénographiant trois jeunes filles qui sont devenues sœurs…, puis orphelines de leur papa adoptif. Une belle histoire familiale écrite avec optimisme, pour nous aider à surmonter, plus facilement, les épreuves que la vie nous fait régulièrement subir…
Lire la suite...Leclerc fixe les limites de sa collaboration avec le festival Angoulême
Le célèbre chef d’entreprise – sponsor du Festival s’est exprimé sur son blog à propos de « l’affaire » Thévenet.
On n’avait pas entendu Michel Edouard Leclerc depuis l’annonce du licenciement de Jean-Marc Thévenet, l’ancien Directeur Général du Festival d’Angoulême. Tout le monde s’accorde à dire aujourd’hui que, sans l’intervention financière de ce sponsor principal et désormais « historique » (à quasi-égalité aujourd’hui avec la participation de la Caisse d’Epargne), il y a quelques années, le festival aurait connu de graves problèmes économiques, qui aurait pu le conduire à sa perte.
Sur son blog, Michel Edouard Leclerc rend hommage à l’action de Jean-Marc Thévenet « à qui le FIBD doit (personne ne le conteste) sept belles années de stabilité, de succès et de rayonnement. » Tout en refusant d’intervenir sur le fond de ce licenciement et en rappelant son interventionnisme très limité, comme « en accord avec les autres partenaires (Caisse d’Epargne, ville d’Angoulême…), le parrainage d’un prix ou d’une exposition exclusive », Michel Edouard Leclerc souligne pourtant que « ce qui vient de se passer à Angoulême illustre le décalage entre les ambitions présentes du festival et les moyens de gestion dont il est doté ».
Et de proposer « une forme d’organisation plus professionnelle et plus responsable, sans que ne soient altérés l’esprit du festival, son originalité, sa convivialité. » Ainsi, tout en assurant le festival de son soutien, le patron des hypermarchés Leclerc prévient gentiment : « Avec mon groupe, je répondrai présent à toute sollicitation. Mais la réorganisation des processus de décision est un préalable, pour nous, pour tous les partenaires et pour la crédibilité de l’équipe qui va reprendre en main cette manifestation nécessaire à la promotion de la bande dessinée ».
A bon entendeur …
Laurent Turpin
Le texte complet de M.E. Leclerc sur son blog : http://www.michel-edouard-leclerc.com/blog/m.e.l/archives/bd/index.php?calendar=1