Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...DUPUIS: L’ANGOISSE DES AUTEURS
Les auteurs au nombre de 146 qui ont signé la lettre de soutien à la direction de Dupuis sont désemparés face aux dernières décisions prises dans le cadre de la gestion des Editions Dupuis
Dans un communiqué aux membres du personnel, Madame Huguette Marien, a nommé deux nouveaux membres du comité de direction, afin que soient représentés l’ensemble des métiers de la maison, à savoir la responsable juridique et le chef fabrication (membre du personnel de Dargaud-Lombard). Les auteurs se demandent pourquoi les autres métiers ne sont pas également représentés, comme le multimedia, le journal de Spirou, la logistique, l’informatique ou les services généraux ? La direction juridique dont on parle ici concerne globalement les contrats d’auteurs (et non le juridique de l’audiovisuel ou le juridique « société »). Il s’agit donc des affaires juridiques liées directement à l’éditorial qui lui, n’est plus représenté dans le comité, en raison de l’ « absence » de Claude Gendrot.
Il est rappelé que Claude Gendrot a été licencié pour faute grave, et qu’à l’heure actuelle, aucun document n’a été signé quant à une éventuelle réintégration. D’autre part, le communiqué ne fait aucune mention d’ Alain Flamion, également licencié pour faute grave.
Les auteurs se demandent donc si ces nominations ne sont pas une manière d’élargir le comité de direction afin de diluer les membres du comité initial.
On vient d’apprendre la réintégration, pour 5 semaines, de Jean-Philippe Doutrelugne (qui avait démissionné 5 mois plus tôt) en tant que conseiller à la direction. Il serait donc possible de « réintégrer » un directeur démissionnaire.
Le communiqué conclut en disant que ces décisions permettront aux auteurs de continuer sereinement leur mission. A ce jour, et notamment pour les raisons évoquées ci-dessus, Il y a comme un doute