« Les Aventures de Gérard Crétin » est une bande dessinée en une page proposée dans le mensuel Mikado des éditions jeunesse Milan, entre 1989 et 1994, et c’est la première série de gags que l’immense Florence Cestac (1) a créée spécifiquement pour la presse ! Son antihéros a tendance à être vantard et gaffeur : il croit souvent savoir tout faire mieux que les autres et être le meilleur en tout… Mais il est quand même attachant, car terriblement naïf ! Ainsi, il enchaîne les situations hilarantes et embarrassantes, incarnant, avec une tendre absurdité, certains travers humains. Le trait de la reine du gros nez en BD y est déjà unique, même si elle juge avoir fait quelques progrès depuis. Mais comme le dit elle-même : « un petit coup de nostalgie, ça ne peut pas faire de mal ! »
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Les auteurs au nombre de 146 qui ont signé la lettre de soutien à la direction de Dupuis sont désemparés face aux dernières décisions prises dans le cadre de la gestion des Editions Dupuis
Dans un communiqué aux membres du personnel, Madame Huguette Marien, a nommé deux nouveaux membres du comité de direction, afin que soient représentés l’ensemble des métiers de la maison, à savoir la responsable juridique et le chef fabrication (membre du personnel de Dargaud-Lombard). Les auteurs se demandent pourquoi les autres métiers ne sont pas également représentés, comme le multimedia, le journal de Spirou, la logistique, l’informatique ou les services généraux ? La direction juridique dont on parle ici concerne globalement les contrats d’auteurs (et non le juridique de l’audiovisuel ou le juridique « société »). Il s’agit donc des affaires juridiques liées directement à l’éditorial qui lui, n’est plus représenté dans le comité, en raison de l’ « absence » de Claude Gendrot.
Il est rappelé que Claude Gendrot a été licencié pour faute grave, et qu’à l’heure actuelle, aucun document n’a été signé quant à une éventuelle réintégration. D’autre part, le communiqué ne fait aucune mention d’ Alain Flamion, également licencié pour faute grave.
Les auteurs se demandent donc si ces nominations ne sont pas une manière d’élargir le comité de direction afin de diluer les membres du comité initial.
On vient d’apprendre la réintégration, pour 5 semaines, de Jean-Philippe Doutrelugne (qui avait démissionné 5 mois plus tôt) en tant que conseiller à la direction. Il serait donc possible de « réintégrer » un directeur démissionnaire.
Le communiqué conclut en disant que ces décisions permettront aux auteurs de continuer sereinement leur mission. A ce jour, et notamment pour les raisons évoquées ci-dessus, Il y a comme un doute