Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Bouncer 2 : La Pitié des Bourreaux

Suite et fin du western en deux parties, sombre et violent, de Boucq et Jodorowsky où, derrière la loi primaire des armes et la fureur du Far-Ouest, se devoile le drame de la passion humaine.
Alors que Bouncer, le justicier manchot, entraîne le jeune Seth dans un endroit retiré afin de parfaire son éducation de Despérado, Ralton et ses hommes continuent de dévaster la région. Au même moment Déborah, une jeune institutrice, arrive à Barro City, ville de tous les dangers.
On retrouve dans Bouncer les thèmes de prédilections d’Alexandro Jodorowsky, avec notamment le parcours initiatique et la quête individuelle, mais sans le mysticisme exacerbé dont le scénariste sait faire preuve de temps en temps. Cette sobriété sert le récit qui repose dès lors sur ses bases réalistes et violentes. François Boucq, qui joue à fond sur les cadrages, les effets de perspectives et de mouvements, rend parfaitement lisible et dynamique ce drame « shakespearien » transposé au Far Ouest..
Comment ? Vous ne l’avez pas encore ???