Cela faisait longtemps que Guy Lefranc n’avait pas enquêté aux États-Unis, et cette nouvelle sombre affaire concerne une grande star : évocation de Marilyn Monroe et de ses relations à risques avec la présidence et les milieux douteux. Les auteurs brouillent les pistes en faisant entrer en scène une doublure de la star, tout aussi menacée… Services secrets, pègre, faux alliés, et vrai ami — comme ce Bob Garcia en danger, appelant à l’aide son collègue Lefranc — sont au menu de cette intrigue urbaine et glamour, pleine de menaces et de pièges.
Lire la suite...Zorro est arrivé !

Shadow, le nouvel album de Largo Winch (la suite de Golden Gate) bénéficie d’un dénouement aussi hollywoodien que les feuilletons de sa série télé !
Accusé de viol et emprisonné, puis relaché sous caution, Largo Winch poursuit seul son enquête pour se disculper.
Intrigues, complots, manipulations diverses et multiples rebondissement de très haute volée habitent les deux tiers de ce nouvel album qui se déguste « goulument » jusqu’à la planche 33.
Soudain, à la fin de la planche 33, alors que notre play-boy milliardaire se trouve dans une situation plus que désespérée, retentit dans le silence du désert un « Zorro est arrivé » (Je n’invente rien) qui annonce un dénouement euphorique en faveur du beau Largo.
Loin de se montrer déçu de cette fin plutôt (à priori)désolante, force est d’avouer que l’ensemble relève alors de la virtuosité, tant narrative que graphique, car c’est bel et bien à un happy-end de thriller hollywwodien que nous convient Van Hamme et Francq.
Les deux auteurs s’en donnent visiblement à coeur joie dans l’action, avec descente d’agents spéciaux, de tireurs d’élite, etc. Cette issue, qui ne néglige aucun des codes du genre, donne alors au lecteur l’occasion de s’interroger sur la part de « cinéma » dans tout ça .
Un des thèmes de ce nouveau dyptique de Largo Winch n’est-il pas d’ailleurs de dénoncer les faux semblants de cette industrie ! « That’s entertainment » !
Avec cette fin, la boucle est finalement bouclée, tant sur le fond que dans la forme.
Rejouissons-nous en !