Reconnue comme l’une des meilleures dessinatrices de bandes dessinées réalistes en Italie, Laura Zuccheri met en images, avec son talent habituel, ce cruel et passionnant récit insufflé par la création du « Kamasutra », écrit et narré de main de maître par un scénariste originaire de Mumbai, lequel est réputé en Inde : Sudeep Menon. Pour sa première production destinée au marché européen, son dévolu s’est donc porté sur le trait délicieux de la virtuose illustratrice de certains épisodes de « Julia » ou d’un « Tex » pour Bonelli et de différentes séries de science-fiction : « Les Épées de verre » ou « Retour sur Belzagor » aux Humanoïdes associés et le tout récent « Thellus – Le Cycle de Kad Moon » chez Glénat. (1)
Lire la suite...LA MARQUE DU DEMON
La légende dit que Douram, le dieu créateur, ne pouvait se résoudre à détruire quoique ce fût dans l’univers qu’il avait créé. La destruction étant essentielle à l’équilibre et à l’harmonie du monde, il chargea une de ses créatures, Dahaak, de cette tâche ingrate.
Sa soif de destruction devint telle que Dahaak menaça de détruire son créateur et de le remplacer. C’est ainsi qu’on enferma ce démon dans les lointaines terres du Nord.
Urbald du clan Nalkath a commis le double sacrilège de tuer le shaman des Wooka, le clan rival, et de séduire Annicia, la fille du chef. Poursuivi par ses ennemis Urbald va traverser le pont de l’oubli qui le mènera dans l’antre de Dahaak. De la voix même du dieu déchu il apprendra son destin: « à partir de ce jour, tu abandonneras toute volonté propre, tu ne vivras que pour tuer, car chaque vie que tu faucheras me libérera de mes chaînes ».Et ainsi fût fait: Urbald se transforma en machine à tuer, chaque massacre vit Urbald se transformer un peu plus en Dahaak et Dahaak s’humaniser.
Dans sa quête pour se libérer de cette malédiction, Urbald croisera le chemin d’Haïlym le scribe, de Saskya la voleuse et de deux enfants Iselle et Kernel, à la fois fascinés et terrifiés.
La marque du démon
Pilotta-Simon- Erkol
Albin Michel