Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...UNE VIE COMPLIQUEE
Le grand prix d’Angoulême, Georges Wolinski nous donne une histoire dont il a le secret où l’on verrait bien un Woody Allen binoclard interpreter le personnage.Un régal!
Espion ? Escroc ? Écrivain ? Derrière ses petites lunettes, Jules reste un type mystérieux. Il a 80 comptes en banque de par le monde, et une femme dans chaque aéroport. Perpétuel délocalisé, ses amis le jalousent et les femmes le fantasment en tueur. Mais apparemment, ce n’est pas son genre. N’empêche, depuis quelques jours les morts s’amoncellent autour de lui. Le vrai coupable est un certain X, un type fort sympathique au demeurant, s’il n’avait la manie d’éliminer tout personnel en bisbille avec Jules. Du coup, notre héros binoclard porte le chapeau. Bien sûr, quand on fait passer les gens de vie à trépas, il y en a toujours pour vous chercher des poux dans la tête, voire vous demander de recommencer. Le globe-trotter se construit une réputation de nettoyeur en béton et attire à lui toutes les foudres de la planète. Bref, la vie compliquée de Jules se complique !
Nous vivons un monde de dingues, Wolinski s’en amuse avec une verve insolente.
La première histoire longue et complète de Wolinski qui vient de recevoir le Grand prix du Festival International d’Angoulême et qui en sera donc le Président pour l’édition de 2006.
Albin Michel