Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...LE PRIX DES LIBRAIRES DE BD 2007

Le 24 septembre 20007, le Prix des libraires 2007 a été décerné à l’album « Les cinq conteurs de Bagdad de Veilmann et Duchazeau chez Dargaud
Dans un vertige narratif parfaitement maitrisé,, un récitant dit l’histoire de cinq conteurs , dans laquelle se se racontent toutes sortes d’histoires. Ce qui donne lieu à une brillante réflexion sur la force de la parole, et, en passant, un débat amusant sur « l’audimat » de l’époque. Les contes sont-ils faits pour divertir le travailleur, ou pour tenter de changer le monde ? Si on veut changer le monde, faut-il se mettre à la portée de l’auditeur, ou rester exigeant et éventuellement abscons r Si on est abscons et que personne ne comprend, comment changer le monde ? Dernier détail : comment restituer L’HISTOIRE, la plus belle, celle qui l’emporte à la fin du concours ? En évitant de la raconter. En la laissant dans les limbes du mystère, là où le charme opère sans preuves. Ce qui en dit long sur l’art du conte.