Une ZAC (zone d’activité commerciale) doit voir le jour dans le champ jouxtant les biens immobiliers d’une famille désargentée issue de la vieille noblesse : les Valence de Terney d’Argence… Après avoir épuisé tous les recours possibles, ces propriétaires terriens sans le sou vont sceller un accord improbable avec un groupe de militants écologistes radicaux, venus d’un peu partout en France, et créer une ZAD (zone à défendre, à l’instar de Notre-Dame-des-Landes) pour sauver ce territoire… Des nobliaux montant les barricades pour contrer les charges de CRS : voilà qui est à la fois croquignolesque et rocambolesque ! Philippe Pelaez nous a concocté, ici, une savoureuse comédie satirique décalée, doublée d’une véritable critique sociale ; le tout illuminé par le trait enlevé de Gaël Séjourné…
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La lettre fait la part belle à Philippe Druillet, dont le nouvel album, « Chaos » (Albin Michel), célèbre la renaissance de Lone Sloane , après quelques 15 ans d’absence.
La lettre 55 (septembre-octobre 2000)– L’officiel de la bande dessinée
La lettre fait la part belle à Philippe Druillet, dont le nouvel album, « Chaos » (Albin Michel), célèbre la renaissance de Lone Sloane , après quelques 15 ans d’absence. Malheureusement le « j’aime / j’aime pas » auquel se soumet bien volontiers l’artiste nous laisse sur notre faim, tant le personnage Druillet pourrait développer chacune de ses réponses et n’en a pas l’occasion.
Autre auteur à la une, Frank Margerin revient sur le dernier Lucien, dont il juge l’histoire insuffisamment aboutie (« Ca me donnera a pêche pour faire mieux la prochaine fois » ajoute-t-il). François Le Bescond nous livre, pour sa part, une biographie commentée de Morvan (scénariste de Nomad, Sillage, …) tandis que Daniel Pizzoli, expert es Blueberry, analyse le dernier « Marshal » dessiné par Michel Rouge (et scénarisé par jean Giraud). Godard, jean Louis Pesh (qui évoque avec émotion les derniers instants de son ami Maurice Tillieux) et Vink (vu par F’Murr) figurent également au sommaire de ce numéro 55 daté de septembre – octobre 2000. Hermann père et fils ferment le ban des invités de cette lettre, qui fourmille, comme à son habitude, d’informations.
A noter enfin le coup de pouce mérité à Christopher, qui publie chez l’éditeur La comédie Illustrée.