Franck Bouysse, écrivain corrézien renommé, est un amateur érudit du 9e art depuis longtemps (1). Après avoir commis, avec son talent narratif habituel, le scénario de la BD « Été brûlant à Saint-Allaire » (un scénario original pour Daniel Casanave) (2) et adapté, avec son complice Fabrice Colin, l’un de ses autres drames ruraux (« Glaise ») dessiné par Loïc Godard, il remet aujourd’hui le couvert en réinterprétant lui-même son « Grossir le ciel » pour la bande dessinée. Ce roman sombre — dur et âpre, mais intense et poignant —, récompensé par le prix Polar Michel Lebrun en 2015 et le prix SNCF du polar en 2017, est mis subtilement et sobrement en images par le prometteur Borris : le dessinateur de la BD « Charogne », quant à elle lauréate du prix Quai du polar en 2019.
Lire la suite...La lettre 55 (septembre-octobre 2000)– L’officiel de la bande dessinée
La lettre fait la part belle à Philippe Druillet, dont le nouvel album, « Chaos » (Albin Michel), célèbre la renaissance de Lone Sloane , après quelques 15 ans d’absence.
La lettre 55 (septembre-octobre 2000)– L’officiel de la bande dessinée
La lettre fait la part belle à Philippe Druillet, dont le nouvel album, « Chaos » (Albin Michel), célèbre la renaissance de Lone Sloane , après quelques 15 ans d’absence. Malheureusement le « j’aime / j’aime pas » auquel se soumet bien volontiers l’artiste nous laisse sur notre faim, tant le personnage Druillet pourrait développer chacune de ses réponses et n’en a pas l’occasion.
Autre auteur à la une, Frank Margerin revient sur le dernier Lucien, dont il juge l’histoire insuffisamment aboutie (« Ca me donnera a pêche pour faire mieux la prochaine fois » ajoute-t-il). François Le Bescond nous livre, pour sa part, une biographie commentée de Morvan (scénariste de Nomad, Sillage, …) tandis que Daniel Pizzoli, expert es Blueberry, analyse le dernier « Marshal » dessiné par Michel Rouge (et scénarisé par jean Giraud). Godard, jean Louis Pesh (qui évoque avec émotion les derniers instants de son ami Maurice Tillieux) et Vink (vu par F’Murr) figurent également au sommaire de ce numéro 55 daté de septembre – octobre 2000. Hermann père et fils ferment le ban des invités de cette lettre, qui fourmille, comme à son habitude, d’informations.
A noter enfin le coup de pouce mérité à Christopher, qui publie chez l’éditeur La comédie Illustrée.