Depuis presque 20 ans, l’idée d’une comédie de mœurs romantique sur fond de satire politique où une Première Dame aurait la possibilité d’influencer les affaires publiques de notre pays trottait dans la tête de Didier Tonchet : prolifique créateur de BD humoristiques bien connu (ahhh, « Raymond Calbuth » !) et scénariste toujours inspiré, comme c’est le cas ici (1)… Il nous embarque avec délices dans la jouissive histoire d’une actrice engagée de seconde zone qui va gagner le cœur des Français et d’un président de la République dont la cote de popularité est en chute libre, à un an des élections : le tout mis énergiquement en images, tout au long de 270 pages, par le dessin virevoltant de Jean-Philippe Peyraud (2)…
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A l’occasion d’un entretien avec l’hebdomadaire financier La Bourse pour Tous (n°8, semaine du 2 au 9 novembre 2000, un article de Pascale Besses-Boumard
Olivier de Bosredon, PDG du parc Astérix, se confie à l’hebdomadaire « La Bourse pour Tous »
A l’occasion d’un entretien avec l’hebdomadaire financier La Bourse pour Tous (n°8, semaine du 2 au 9 novembre 2000, un article de Pascale Besses-Boumard), nous apprenons que la saison 2000 n’a pas été très brillante pour le célèbre parc de loisir, cela en raison d’un mois de juillet catastrophique dû aux conditions climatiques.
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Si la chute de fréquentation est significative, elle n’en paraît pas moins redressable puisque les chiffres indiquent une fréquentation de 1,8 millions de visiteurs pour cette année contre 2 millions l’an dernier. De même, la dépense moyenne par visiteur se tasse aux environ de 80 francs
Pour faire face à cette situation, Olivier de Bosredon envisage « de rénover plusieurs restaurants du parc, d’élargir l’offre des boutiques et d’ouvrir de nouveaux restaurants au concept très moderne », un investissement d’environ 150 millions de francs. « Même si notre clientèle est en progression constante, ajoute-t-il, il faut bien avoir en tête que le parc Astérix ne pourra jamais accueillir plus de 2,5 millions de visiteurs par an, et, précise-t-il, comme nous affichons déjà un total proche des deux millions, la croissance sur ce site est donc limitée ».
Ils regardent donc ailleurs, nous informe l’hebdomadaire, et nous apprenons que la société dirigée par Olivier de Bosredon est actuellement propriétaire de sites comme l’aquarium de Saint-Malo, le musée Grévin à Paris, le complexe France Miniature et le parc de Bagatelle dans le Pas-de-Calais et finalise avec la région Alsace la construction du Bioscope, un complexe de loisir tourné autour de l’homme, la nature et l’environnement.