Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Lanfeust mag 58 – octobre 2003

Information de poids dans Lanfeust Mag ce mois ci, puisqu’on nous annonce l’éviction pure et simple de Jean-Louis Mourier, véritable pilier du mensuel des éditions Soleil.
J’entends déjà le cliquetis des armes et le froissement des banderoles pour réclamer le retour du prolifique dessinateur de » Trolls de Troy « , aussi ne pousserai-je pas plus loin la boutade orchestrée par la rédaction… NON Jean-Louis Mourier n’a pas été viré. Ou du moins on n’y croit pas une seule seconde, malgré le pseudo communiqué officiel reproduit ici : » Face à des retards à répétition du célèbre dessinateur, la direction de l’excellent magazine pour la jeunesse de tous âges, Lanfeust Mag, s’est vue dans l’obligation de se séparer de ce précieux collaborateur « . Et pour bien prouver la chose, le lecteur aura droit, comme de juste, à sa tranche de prépublication du nouveau » Trolls » ( » Plume de sage « ), à la différence près que celle-ci sera – retard oblige – réalisée par Adrien Floch, Kéramidas, Van Liemt, Bianco, Dutto, Dav et Augustin, Mourier se chargeant pour sa part de la seule première page.
Bien sûr on s’est habitué à ce que les retards des dessinateurs Soleil soient mis en scène pour parfaire l’image potache du magazine. Cases sans bulles, bulles sans cases, crayonnés, planches non encrées, le lecteur a éclusé pas mal de cas de figures depuis 58 numéros. Jamais pourtant la rédaction n’avait mis autant de soin à monter son canular, en une formule qui n’est pas sans rappeler celle de Spirou. Mais qu’importe puisque cela constitue la plus évidente des passerelles entre un journal qui vit et veut le faire savoir à ses lecteurs. D’autant plus que l’on rit franchement à la lecture de ce papier.
Coté BD : que du Soleil et du bon : Slhoka, Moréa, Marlysa, Zorn et Dirna, Atalanta, Excalibura, Lanfeusta et Trolla (dixit la couv du mag).
La phrase du jour : Réponse, dans le courrier des lecteur, à un internaute se félicitant des parodies distillées ça et là dans Lanfeust Mag : » Tu as bien compris notre philosophie : plus c’est con, plus c’est drôle. « . C’est eux qui l’ont dit