À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
Lire la suite...Lanfeust mag 58 – octobre 2003

Information de poids dans Lanfeust Mag ce mois ci, puisqu’on nous annonce l’éviction pure et simple de Jean-Louis Mourier, véritable pilier du mensuel des éditions Soleil.
J’entends déjà le cliquetis des armes et le froissement des banderoles pour réclamer le retour du prolifique dessinateur de » Trolls de Troy « , aussi ne pousserai-je pas plus loin la boutade orchestrée par la rédaction… NON Jean-Louis Mourier n’a pas été viré. Ou du moins on n’y croit pas une seule seconde, malgré le pseudo communiqué officiel reproduit ici : » Face à des retards à répétition du célèbre dessinateur, la direction de l’excellent magazine pour la jeunesse de tous âges, Lanfeust Mag, s’est vue dans l’obligation de se séparer de ce précieux collaborateur « . Et pour bien prouver la chose, le lecteur aura droit, comme de juste, à sa tranche de prépublication du nouveau » Trolls » ( » Plume de sage « ), à la différence près que celle-ci sera – retard oblige – réalisée par Adrien Floch, Kéramidas, Van Liemt, Bianco, Dutto, Dav et Augustin, Mourier se chargeant pour sa part de la seule première page.
Bien sûr on s’est habitué à ce que les retards des dessinateurs Soleil soient mis en scène pour parfaire l’image potache du magazine. Cases sans bulles, bulles sans cases, crayonnés, planches non encrées, le lecteur a éclusé pas mal de cas de figures depuis 58 numéros. Jamais pourtant la rédaction n’avait mis autant de soin à monter son canular, en une formule qui n’est pas sans rappeler celle de Spirou. Mais qu’importe puisque cela constitue la plus évidente des passerelles entre un journal qui vit et veut le faire savoir à ses lecteurs. D’autant plus que l’on rit franchement à la lecture de ce papier.
Coté BD : que du Soleil et du bon : Slhoka, Moréa, Marlysa, Zorn et Dirna, Atalanta, Excalibura, Lanfeusta et Trolla (dixit la couv du mag).
La phrase du jour : Réponse, dans le courrier des lecteur, à un internaute se félicitant des parodies distillées ça et là dans Lanfeust Mag : » Tu as bien compris notre philosophie : plus c’est con, plus c’est drôle. « . C’est eux qui l’ont dit