Par une opération surnaturelle, une trentenaire de nos jours se réveille dans le corps de la libraire new-yorkaise Tabatha Sands, au mois d’octobre… 1959 ! Après avoir repris ses esprits, elle décide de s’accommoder de cette curieuse situation et s’apprête à attaquer une nouvelle journée de jeune citadine, en compagnie de ses deux colocataires à la recherche d’emplois. Elle accompagne l’une d’elles à un casting et est choisie pour jouer la mascotte de Greenwich Village. Désormais affublée d’un costume de sorcière, elle va être confrontée au machisme de l’époque et se retrouver impliquée, puisque nous sommes en pleine guerre froide, dans une affaire d’espionnage : un jouissif récit rocambolesque réalisé volontairement sous contraintes feuilletonesques…
Lire la suite...Bilal au sommet des Arts… Magazine !

Après avoir consacré de nombreux articles à Enki Bilal dans Beaux Arts Magazine, le distingué chroniqueur Vincent Bernière vient de concocter un hors-série entièrement consacré au dessinateur de « Partie de chasse » et auteur de « La Femme piège » (entre autres chefs-d’œuvre du 9e art) : 144 pages d’articles divers plutôt intéressants sur cet artiste qui atteint des sommets, tant au niveau de son travail que sur le marché des œuvres d’art.
Entouré de ces collaborateurs habituels (Romain Brethes, Benjamin Roure, Jean-Marc Thévenet ou Christophe Ono-dit-Biot – récemment couronné par le grand prix du roman de l’Académie française et auteur d’un livre de conversations avec Bilal : « Ciels d’orage » chez Flammarion) et même par l’érudit Benoît Peeters, l’objet mérite vraiment le détour !
D’autant plus qu’il contient, en sus, quelques reprises de bandes dessinées rares comme le très beau « Crux Universalis Eternity-Road », sept pages publiées à l’origine dans le n° 6 de Métal hurlant, en mars 1976, et un extrait de son prochain album…
Interviews,analyses, hommages de ses pairs et de la jeune génération, belle iconographie et divers scoops, tout est fait pour séduire un lectorat cultivé. Voilà qui complète et actualise donc, agréablement, le « Coin du patrimoine » que Jean Depelley avait consacré à l’artiste sur notre site : Bilal à Métal !.
Il n’y a plus qu’à vous laisser convaincre, vous aussi, comme le suggère, avec fierté et avec son aisance littéraire coutumière, Vincent Bernière ; surtout quand il prend sa casquette de rédacteur en chef dans l’éditorial…
Gilles RATIER