Avec la complicité habituelle de Doug Headline (le fils du célèbre écrivain), le Grand Prix d’Angoulême en 1990 s’est attaqué avec brio à une nouvelle mise en images d’un roman noir de la figure tutélaire du polar francophone : Jean-Patrick Manchette. Il s’agit, après « Morgue pleine » (déjà adapté en BD par les mêmes auteurs), de la seconde — et donc dernière ! — enquête du détective privé Eugène Tarpon. Elle est parue en 1976 dans la collection Super Noire des éditions Gallimard et elle fut tournée pour le cinéma sous le titre « Pour la peau d’un flic » par et avec Alain Delon, en 1981. Drôle et efficace, « Que d’os ! » imbrique de patibulaires personnages hors normes dans des situations plus qu’improbables.
Lire la suite...« Daring » Dick Ayers vient de nous quitter…
C’est avec beaucoup de tristesse que BDzoom.com vient d’apprendre le décès de Dick Ayers (1924-2014). Sa contribution importante à Marvel dans les années 1960, soit en tant qu’encreur de Jack Kirby (« Iron Man », « Ant-Man », « Thor », « S.H.I.E.L.D », « Fantastic Four », « Avengers » et « Sgt. Fury »), soit en tant que dessinateur (« Sgt. Fury », « Human Torch », « Giant-Man », « Ghost Rider », « Two-Gun Kid », « Captain Savage ») a donné à cette maison d’édition de formidables pages de comics.
Outre sa carrière sur les super-héros Marvel, Ayers s’est distingué dans des genres très variés (horreur, western, guerre, humour…) chez de nombreux éditeurs
: Magazine Enterprises, Atlas, Charlton, DC…
Sa longue carrière donnera lieu, très prochainement, à l’un de nos « Coins du patrimoine ».












Vous avrz raison de revenir sur ces vétérans qui ont donné toute leur vie à la bande dessinée, à une période où il s’agissait d’un genre mal considéré.
Merci pour votre commentaire, François. Dick Ayers était un grand professionnel qui, tout au long de sa carrière, a donné le meilleur de lui-même. Il n’était pas génial, comme Kirby ou Ditko, mais son travail force le respect. Un coin du patrimoine va prochainement lui être consacré.
Les encreurs sont reconnus dans le métier … En France certains feraient mieux d’apprendre car on y voit des catastrophes !
Chapeau et merci à vous Monsieur Dick Ayers. Les lecteurs et les artistes continueront à saluer votre mémoire.