Un petit village — non loin de la frontière suisse — sert de cadre à ce long récit où la sorcellerie est omniprésente, au sein d’une population paysanne inculte, à la merci de la puissance des évêques. À travers deux adolescents que le destin sépare, Virginie Greiner et Annabel évoquent la chasse aux sorcières —incarnations du diable —, qui faisait rage dans les campagnes à la fin du XVe siècle. L’occasion de retrouver deux autrices talentueuses, maîtrisant avec panache une histoire où se mêlent fiction et réalité.
Lire la suite...PARIS BD 2002
Après quelques détours, nous avons trouvé le hall 3 où se tient le 1° Salon de la BD de Paris. D’une tenue de bonne qualité, moquette, stands, sono impeccable
Comme prévu et annoncé par les organisateurs, tous les éditeurs n’étaient pas présents à Paris BD, certains étant cependant représentés (ce qui veut dire un stand sans signalétique particulière avec leur production à vendre). Cela nous a permis de découvrir des petits éditeurs, toujours écrasés par les grands. Ces derniers dédicaçaient à toute heure. Sympa pour les fans qui pouvaient ainsi les découvrir dans un lieu plutot feutré en journée mais que la foule ne tarda pas à rejoindre pour la fameuse nocturne du mardi soir (les auteurs de Fluide Glacial ne dédicaçaient d’ailleurs qu’à partir de 18 heures ce jour là !).
En l’absence des autres, Fluide Glacial, Glénat et Vents d’Ouest, Albin Michel, Soleil et Sémic tenaient la vedette d’un salon plutôt calme qui manquait d’auteurs phares, excéptés Regis Loisel, François Cortegianni, Druillet, Veyron.
Le superbe espace ouvert pour le forum Leclerc, permettait d’accueuillir nombre de participants avec une programmation de choix. Une magnifique exposition de figurines pixis, réunis par collection et avec décors, valait clairement le coup d’oeil! L’exposition d’originaux des auteurs de Fluide Glacial était de bonne facture et celle de Loisel permettait aux néophytes de découvrir l’univers de l’auteur de Peter pan en BD.
Un premier salon Paris Bd finalement plutôt réussi qui nous laisse imaginer, au vu des qualités développées ici dans l’urgence, ce que le prochain pourra être, avec plus de temps pour le préparer.