Franck Bouysse, écrivain corrézien renommé, est un amateur érudit du 9e art depuis longtemps (1). Après avoir commis, avec son talent narratif habituel, le scénario de la BD « Été brûlant à Saint-Allaire » (un scénario original pour Daniel Casanave) (2) et adapté, avec son complice Fabrice Colin, l’un de ses autres drames ruraux (« Glaise ») dessiné par Loïc Godard, il remet aujourd’hui le couvert en réinterprétant lui-même son « Grossir le ciel » pour la bande dessinée. Ce roman sombre — dur et âpre, mais intense et poignant —, récompensé par le prix Polar Michel Lebrun en 2015 et le prix SNCF du polar en 2017, est mis subtilement et sobrement en images par le prometteur Borris : le dessinateur de la BD « Charogne », quant à elle lauréate du prix Quai du polar en 2019.
Lire la suite...« Le Chevalier Printemps » par Jean Trubert et Roger Lécureux…
Le Club des Amis de Jean Trubert a été fondé et est toujours animé par Chantal Trubert, la fille du dessinateur. Cette dernière propose la réédition des premières aventures du Chevalier Printemps illustré par son père, dans un bel album cartonné de 56 pages en couleurs.
Publiées dans Baby Journal (26 numéros publiés en 1948 et 1949), un magazine édité par Marijac et destiné aux jeunes enfants, ce récit plein de fraîcheur et d’humour était illustré par le délicieux Jean Trubert.
Ce que l’on sait moins, c’est que le scénariste était Roger Lécureux, plus connu pour ses œuvres réalistes (« Les Pionniers de l’Espérance », « Teddy Ted », « Rahan »…) que pour ses histoires pour jeunes enfants. Il est donc logique que ce bel album soit coédité par les Amis de Jean Trubert (calub2006-priv@yahoo.fr, http:// club-amisdejeantrubert.blogspot.com) et les éditions Jean-François Lécureux animées par le fils du scénariste.
À noter que la couverture, qui garde l’esprit de Jean Trubert sans être « à la manière de », est due à Marie-Anne Gueguen, illustratrice sortie, justement, de l’école Jean Trubert.
Il est rare que les enfants d’un auteur soient directement à l’origine de la réédition de ses œuvres (on ne voit guère que Chott, avec son petit-fils Tanguy). Suivra la réédition des 136 pages (dont 120 en couleurs) du second épisode du Chevalier Printemps publiées dans Pierrot et Femmes d’aujourd’hui, rééditées dans un album broché en noir et blanc par Glénat en 1977. Cette publication divisée en deux volumes sera suivie par l’album « L’Île sonnante », récit également écrit par Roger Lécureux pour Jean Trubert, publié dans Benjamin et Benjamine.
Jean Trubert sera aussi toujours présent à travers l’école Jean Trubert créée à Antony par sa fille Chantal dont de nouveaux locaux sont ouverts à Paris, 7 rue Hautpoul au pied des Buttes Chaumont. Une galerie permanente exposera les originaux du dessinateur. Pour avoir eu le bonheur de réaliser l’album du « Chevalier Printemps » pour les éditions Glénat, avec le concours de Jean Trubert, je me souviens avec émotion de ce grand monsieur de la BD, chaleureux, drôle et profondément humain. Que cette réédition permette à une nouvelle génération de lecteurs de savourer la finesse de son trait, la gentillesse de ses personnages, la poésie de ses décors…
Henri FILIPPINI
Je souhaiterais juste ajouter une petite précision mais qui a son importance.
Ce projet a pu voir le jour grâce à mon mari Patrick Buchoux des éditions Une Idée bizarre » qui a sur une année, scanné et restauré gracieusement toutes les planches du Chevalier Printemps prêtées par Chantal Trubert.
Patrick a donné de son temps sans compter afin de respecter au plus prêt les couleurs de l’époque et redonner toutes ses lettres de noblesse à cette belle histoire.
Sans mon mari, ce projet n’aurait pas vu le jour à l’heure qu’il est.
Voilà, je tenais juste à faire cette petite mise au point. Sans rancune.
Je souhaiterais juste ajouter une petite précision mais qui a son importance.
Ce projet a pu voir le jour grâce à mon mari Patrick Buchoux des éditions Une Idée bizarre » qui a sur une année scanné et restauré gracieusement toutes les planches du Chevalier Printemps prêtées par Chantal Trubert.
Patrick a donné de son temps sans compter afin de respecter au plus prêt les couleurs de l’époque et redonner toutes ses lettres de noblesse à cette belle histoire.
Sans mon mari, ce projet n’aurait pas vu le jour à l’heure qu’il est.
Voilà, je tenais juste à faire cette petite mise au point. Sans rancune.
pareil, une petite précision, c’est Marie-Anne Gueguen et pas Anne-Marie
C’est corrigé : toutes nos excuses…
Bien cordialement…
La rédaction
merciiii