Un petit village — non loin de la frontière suisse — sert de cadre à ce long récit où la sorcellerie est omniprésente, au sein d’une population paysanne inculte, à la merci de la puissance des évêques. À travers deux adolescents que le destin sépare, Virginie Greiner et Annabel évoquent la chasse aux sorcières —incarnations du diable —, qui faisait rage dans les campagnes à la fin du XVe siècle. L’occasion de retrouver deux autrices talentueuses, maîtrisant avec panache une histoire où se mêlent fiction et réalité.
Lire la suite...Une intégrale sans peur et sans reproche !!!
Via leur filiale BD Kids, les éditions Bayard rééditent, dans un format légèrement plus petit, l’intégralité des quatre premiers albums de l’« Inspecteur Bayard » et les essais publiés uniquement dans le magazine Astrapi : compilations de toutes les premières courtes énigmes policières et leur solution en quatre pages ou plus longue enquête de quarante-quatre planches écrites par Jean-Claude Cabanau, puis Dieter et enfin Jean-Louis Fonteneau, magnifiées par le trait ligne claire d’Olivier Schwartz : connu aujourd’hui pour être le dessinateur de certaines aventures de Spirou et Fantasio scénarisées par Yann comme « Le Groom vert-de-gris » ou « La Femme léopard ».
Un court dossier de quatre pages, très bien illustré, introduit les quatre premières histoires de trois pages publiées dans le bimensuel de Bayard en 1988 et scénarisées à l’époque par différents journalistes maison : Sophie Chabot, Jacqueline Cohen (pourtant préposée alors à la série à succès « Tom-Tom et Nana ») ou Nicolas de Hirsching.
Et c’est comme cela que, devant le bon accueil du jeune public, l’« Inspecteur Bayard » deviendra, pendant vingt ans, la vedette de la revue Astrapi et contribuera à la matière de dix-huit albums, lesquels devraient être tous repris dans les autres volumes à paraître de cette belle et pratique intégrale : espérons, simplement, qu’ils proposeront, eux aussi, autant de bonus que ce premier opus (192 pages pour 18,90 €) qui devrait ravir les petits comme les grands !
En voila un qui a tout compris au style du regretté et génial Yves Chaland!