Lors de sa création en 1959 dans les pages de Pilote, Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon avaient fait de Barbe-Rouge un pirate sanguinaire surnommé le Démon des Caraïbes, puis le Roi des sept mers. De retour dans le monde de la bande dessinée depuis 2020, après une longue absence de 15 années, c’est en corsaire du roi de France que le bouillant pirate renaît de ses cendres. Pour le plus grand plaisir des lecteurs nostalgiques, mais aussi pour une nouvelle génération de lecteurs qui apprécient les histoires bien écrites et les dessins soignés. Larguons les amarres, l’aventure avec un grand A nous attend !
Lire la suite...L’ECHO DES SAVANES PREND UN COUP DE SOLEIL !
Mourad Boudjellal, patron des éditions Soleil et du groupe MC Production, serait le nouveau propriétaire de la marque L’Echo des Savanes, laquelle avait donné naissance au catalogue SEFAM, plus connu sous le nom d’Albin Michel BD.
Cela se murmurait, depuis pas mal de temps, déjà, dans les milieux autorisés ! C’est aujourd’hui pratiquement officiel, puisque l’annonce intérieure en a été faite au Comité d’établissement d’Albin Michel. Tout n’est cependant pas complètement réglé, car comme le procès «Bourgeon contre Casterman» fait aujourd’hui, en partie, jurisprudence, l’éditeur de «Lanfeust» va certainement devoir étudier, cas par cas, tous les contrats liant les ex-auteurs du catalogue Albin Michel BD. En effet, il n’est pas du tout évident que des gens comme Vuillemin, Wolinski, Druillet, Veyron, Tronchet, Gillon, Manara, Varenne, Jean-C. Denis, Dodo & Ben Radis, Cabu, Margerin, Ptiluc, Cromwell, Riff, Mezzo, Isa, Stan & Vince, Froideval, Jano, Arnon, ou même le réservé Pétillon, acceptent naturellement ce brusque transfert éditorial. Nous ne savons pas non plus si Hervé Desinge, l’ancien directeur de publication et de rédaction, sera maintenu dans son poste : si ce n’était pas le cas, cela pourrait aussi avoir de lourdes conséquences sur les décisions qui seraient prises par ceux qui travaillaient pour ce mensuel d’humour. Faisons quand même confiance au fin négociateur qu’est Mourad Boudjellal : il n’a aucun intérêt à mettre en péril un catalogue aussi renommé ! Et puis, après tout, il est quand même bien pour quelque chose dans la réussite de la résurrection du label Futuropolis, non ? Par ailleurs, il faut aussi savoir que la société Soleil (MC Production), ainsi que ses associés, ont cédé la totalité de leurs participations dans les éditions Asuka et dans le site discount mang.com (regroupés au sein de la société Daipen Sarl) à la société Kaze SAS : histoire de se faire un peu de liquidité ???