Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...LE PERE DE B.C, JOHNNY HART EST DECEDE LE 7 AVRIL 2007

Né le 18 février 1931 à Endicott, New York, Johnny Lewis Hart commence à travailler à l’âge de 20 ans. Soldat dans l’U.S. Air Force durant la guerre de Corée, il livre des dessins et des cartoons pour l’hebdomadaire de l’armée américaine Stars and Stripes.
Libéré de ses obligations militaires en 1953, il est’ engagé pour une collaboration très importante avec le Saturday Evening Post, Collier’s, Bluebook. Durant deux ans, il travaille aussi dans le département graphique de
A propos de B.C:
En 1958 B.C. de Johnny Hart qui présenta un incroyable assortiment d’hommes préhistoriques passant le plus clair du temps en de subtiles spéculations sur la marche du monde et le sort futur de
Cette bande est émaillée de désopilantes péripéties, de rebondissements burlesques et d’heureuses trouvailles qui en font un chef-d’œuvre de comédie légère en même temps qu’une irrépressible parodie de notre société moderne. Très proche de B.C. est le non moins remarquable Wizard of id (1964) de Brant Parker pour le dessin et Johnny Hart pour le scénario. Dans son château, au centre d’un paysage sommaire et désertique, règne un roi minuscule, blasé et méchant, image de la fatuité, de l’égocentrisme, humilié de sa petite taille. Il est assisté d’un enchanteur aux effets incertains et d’un chevalier poltron et sournois. Il règne sur des rustres fourbes et arrogants. Chacun méprise tous les autres et soi-même, et seul le magicien désabusé et le bouffon, toujours ivre, sont parfois humains.
Claude Moliterni
info:AFnews