Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...La vie d’artiste

Dès sa plus tendre enfance, Noémie (alias Forence Cestac, vous l’auriez deviné tout seul) passe son temps à affiner son sens créatif, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes avec ses proches.
La jeune fille n’hésite en effet pas à repeindre les murs à son goût ou encore à fabriquer divers « jouets » de ses propres mains.
Plus tard, au moment des études, la communication est encore plus délicate, l’incomprise Noémie se heurtant frontalement à un système pédagogique qui ne la comprend pas.
Mais elle en a cure Noémie. Ce qu’elle veut, elle, c’est être artiste. Et rien d’autre ! Bien entendu, elle y parviendra !
Mais La vie d’artiste, c’est l’ensemble des petites frustrations humoristiques et galères en tout genre inhérantes à cette volonté farouche de parvenir à son idéal.
Florence Cestac, auteur de l’inoubliable Démon de Midi (et grand prix d’Angoulême 2000) se penche à nouveau sur son cas, avec un humour et une auto-dérision si drôle qu’on ne peut que conseiller à tout artiste en herbe de conserver l’ouvrage comme livre de chevet, histoire de se redonner le moral en cas de coup de blues. Car au fond, c’est une magicienne Noémie, avec son don qui donne du plaisir aux enfants !
La vie d’artiste de Florence Cestac – Editions Dargaud – 12,60 €