Lewis Trondheim attache la même attention et la même rigueur — on pourrait dire simplement le même talent — dans ses livres pour la jeunesse que pour sa production en direction des adultes. Ainsi, après les drolatiques « Chihuahua » et « Aurore et l’Orc », « Patty télépathe » enchantera petits et grands par son humour bon enfant, dans un récit sans prétention uniquement guidé par l’imagination sans limite du Grand Prix d’Angoulême 2006.
Lire la suite...LA MARQUE DU DEMON

La légende dit que Douram, le dieu créateur, ne pouvait se résoudre à détruire quoique ce fût dans l’univers qu’il avait créé. La destruction étant essentielle à l’équilibre et à l’harmonie du monde, il chargea une de ses créatures, Dahaak, de cette tâche ingrate.
Sa soif de destruction devint telle que Dahaak menaça de détruire son créateur et de le remplacer. C’est ainsi qu’on enferma ce démon dans les lointaines terres du Nord.
Urbald du clan Nalkath a commis le double sacrilège de tuer le shaman des Wooka, le clan rival, et de séduire Annicia, la fille du chef. Poursuivi par ses ennemis Urbald va traverser le pont de l’oubli qui le mènera dans l’antre de Dahaak. De la voix même du dieu déchu il apprendra son destin: « à partir de ce jour, tu abandonneras toute volonté propre, tu ne vivras que pour tuer, car chaque vie que tu faucheras me libérera de mes chaînes ».Et ainsi fût fait: Urbald se transforma en machine à tuer, chaque massacre vit Urbald se transformer un peu plus en Dahaak et Dahaak s’humaniser.
Dans sa quête pour se libérer de cette malédiction, Urbald croisera le chemin d’Haïlym le scribe, de Saskya la voleuse et de deux enfants Iselle et Kernel, à la fois fascinés et terrifiés.
La marque du démon
Pilotta-Simon- Erkol
Albin Michel