Baltazar Picsou est un personnage récurrent de l’univers Disney. L’oncle richissime de Donald Duck vit replié dans son coffre-fort géant, sur son gigantesque tas d’or. Il a une névrose sérieuse : la peur d’être détrôné de son titre de canard le plus riche du monde. Oui, mais nous sommes en 2025 et, aujourd’hui, les multimilliardaires ne comptent plus leurs billets de banque, mais amassent des fortunes dématérialisées. Le défi est lancé à l’oncle Picsou : il devra se constituer une cagnotte en cryptomonnaie ou devenir pauvre. C’est Jul au scénario qui introduit le personnage au cœur du XXIe siècle pour le dessin respectueux de la tradition Disney de Nicolas Keramidas.
Lire la suite...« Blast », meilleure bande dessinée de l’année selon le magazine Lire
La saison des prix BD est lancée. En attendant notamment et très prochainement le Prix RTL, le Grand Prix de la Critique et les nommés aux fauves du prochain festival d’Angoulême, la rédaction du magazine Lire a désigné « Blast », tome 2 : « L’Apocalypse selon Saint Jacky », de Manu Larcenet, comme la meilleure bande dessinée de l’année 2011, juste devant « Portugal » de Cyril Pédrosa et « Polina » de Bastien Vivès.
Rappelons que ces deux derniers titres figurent dans la short list des 5 prétendants au Grand Prix de la critique, en compagnie « L’Art de voler » de Kim et Antonio Altarriba, « Habibi » de Craig Thomson et « Les Ignorants » d’Etienne Davodeau.
Un grand prix dont « Blast » n’avait pas été oublié, figurant dans la liste des 15 meilleurs albums de l’année sélectionnés par l’ACBD. Le titre avait également été remarqué par ces mêmes journalistes de bande dessinée, en juin dernier à l’occasion de la publication des 20 indispensables de l’été.
Pour le magazine Lire, « depuis le « Combat ordinaire », Manu Larcenet a changé de braquet et rejoint les très grands de la BD française grâce à « Blast », formidable série aussi sombre qu’ambitieuse … « Blast » séduit à chaque page, que ce soit par son texte poétique, ses aquarelles d’une rare beauté, ou son regard impitoyablement lucide sur le monde.»
Laurent TURPIN







