Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...« Blast », meilleure bande dessinée de l’année selon le magazine Lire
La saison des prix BD est lancée. En attendant notamment et très prochainement le Prix RTL, le Grand Prix de la Critique et les nommés aux fauves du prochain festival d’Angoulême, la rédaction du magazine Lire a désigné « Blast », tome 2 : « L’Apocalypse selon Saint Jacky », de Manu Larcenet, comme la meilleure bande dessinée de l’année 2011, juste devant « Portugal » de Cyril Pédrosa et « Polina » de Bastien Vivès.
Rappelons que ces deux derniers titres figurent dans la short list des 5 prétendants au Grand Prix de la critique, en compagnie « L’Art de voler » de Kim et Antonio Altarriba, « Habibi » de Craig Thomson et « Les Ignorants » d’Etienne Davodeau.
Un grand prix dont « Blast » n’avait pas été oublié, figurant dans la liste des 15 meilleurs albums de l’année sélectionnés par l’ACBD. Le titre avait également été remarqué par ces mêmes journalistes de bande dessinée, en juin dernier à l’occasion de la publication des 20 indispensables de l’été.
Pour le magazine Lire, « depuis le « Combat ordinaire », Manu Larcenet a changé de braquet et rejoint les très grands de la BD française grâce à « Blast », formidable série aussi sombre qu’ambitieuse … « Blast » séduit à chaque page, que ce soit par son texte poétique, ses aquarelles d’une rare beauté, ou son regard impitoyablement lucide sur le monde.»
Laurent TURPIN